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Vietnam

Du 28 février au 12 mars 2017

Le 28/02 – Good morning Vietnam

Le trajet a été long et scindé en trois parties. Tout d’abord nous rejoignons Phnom Penh. Nous arrivons sur les coups de 1h du matin. De la « pseudo » bus station nous prenons un second bus pour Ho Chi Minh. Les autres voyageurs partent soit à Bangkok, soit à Siem Reap.

Nous sommes contents de changer de bus, premièrement car nous n’avions pas beaucoup de place et les couchettes n’étaient pas en position allongées, mais semi-allongées. Et deuxièmement parce que vers 23h30, Guillaume s’est fait attaquer par une blatte d’environ 5cm… Il n’a pas fermé l’œil jusque Phnom Penh.

Nous sommes ensuite réveillés par le personnel de bord, vers 6h du matin, afin de passer la frontière Vietnamienne. Rien de particulier à noter. En tout cas pas de corruption apparente.

Nous remontons dans le bus vers 7h et arrivons à Ho Chi Minh à 10h30. Nous ne reconnaissons pas la ville. Bien sûr, certains bâtiments nous semblent familiers, mais ce que nous trouvions bruyant et sale il y a 4 ans, nous paraît calme et organisé aujourd’hui. Les pays traversés depuis 3 mois doivent avoir une influence sur notre vision. De nombreux bâtiments sont sortis de terre aussi, surtout dans le district 2, quartier de Hortense et Benoit.

Nous n’échapperons pas à la petite arnaque du taximètre… 10km pour 23€ et trouvons péniblement notre hôtel. Les points GPS sur Agoda et Maps.me sont erronés. Nous nous arrêtons chez Starbucks afin de vérifier les informations sur Google Maps. Google Maps a la bonne adresse. Nous trouvons donc notre hôtel au bout de 45 minutes, après avoir fait 700 mètres de marche supplémentaire en direction de chez Hortense et Benoit.

Nous prenons une bonne douche et préparons nos documents pour le visa chinois, que nous essayerons d’obtenir demain matin. Il paraît qu’il faut s’armer de patience. Nous vous raconterons.

Nous mettons en ligne également notre journal de bord Laos et Cambodge, ainsi que les photos sur le blog.

A 17h nous partons chez Hortense et Benoit.

Soirée tranquille avec le frère d’Hortense. Que c’est bon de retrouver les amis et de partager un diner de fête avec des saveurs que nous connaissons bien… Champagne, fois gras.

 

Le 01/03 – Visa chinois : test 1

Nous commençons la journée par louer notre scooter. Le loueur est à 8h précise à l’hôtel. Guillaume est un peu barbouillé ce matin… C’est Mathilde qui commence à remplir les papiers. L’une des motos les moins chères que nous ayons eu. 100 000 dongs / jour (environ 4,15€). Nous la louons pour 4 jours.

Puis direction le consulat chinois. Benoit nous a imprimé, au bureau, les documents que nous pensions utiles. En effet, le site de l’ambassade et autres blogs ne sont pas très fournis en la matière.

Maps.me fait encore des siennes. Le Vietnam, ce n’est pas son fort. Nous tournons quelques peu autour du bâtiment pour trouver l’entrée principale.

Nous nous installons dans un bar à proximité du consulat afin de remplir les derniers documents. Guillaume, pendant ce temps se met en quête de Dollars. Une mission pourtant simple, va devenir compliqué. Aucune banque aux alentours (x3) ne propose d’échange de dong en dollar… Quand même incroyable non. Guillaume reprend donc le scooter et cherche un guichet de change au plus proche. Il revient une bonne demi-heure après avec les précieux billets !

Nous nous intégrons dans la file d’attente. Nous passons au guichet d’accueil vers 10h15. 10h20, nous nous faisons recaler. Les réservations d’hôtel n’ont pas nos deux noms… Effectivement, nous n’avons pas vérifié, et il faut également faire une photocopie du tampon d’entrée du pays où nous faisons la demande (Vietnam). C’est donc un premier échec.

Nous retournons chez Benoit et Hortense afin de corriger ces « erreurs », après être passés à notre hôtel afin de libérer la chambre et récupérer nos sacs. Il fallait nous voir avec nos 4 sacs sur le scooter… Heureusement, nous n’avions que 1km à faire.

Nous retrouvons ensuite Benoit pour déjeuner. Il veut nous faire découvrir sa cantine. Spécialité le Bun Thit Nuong. Excellent ! Nous nous promenons ensuite dans le quartier, notamment pour retrouver le magasin de photographie de Benoit. Nous venons de lui raconter « l’histoire du sac dans le Mékong » et Guillaume souhaite savoir si son objectif est réparable. Verdict : oui, mais il ne sera jamais aussi performant qu’avant et surtout la réparation coûtera chère. Pas d’intérêt, surtout que dans la vitrine, Guillaume repère l’un des objectifs qu’il souhaitait s’acheter. Un objectif complet pour ne plus à avoir à changer d’objectif en fonction de l’activité. Après une négociation accrue. Nous tombons d’accord (300€ au lieu de 540€ en France, marque Canon).

Benoit retourne bosser et nous nous continuons notre balade dans la ville.

Nous rentrons chez Benoit et Hortense vers 16h. Benoit rentre également de bonne heure. La nuit a été courte hier soir. La petite Castille ne dort pas beaucoup.

Nous prenons l’apéritif et dinons tranquillement chez eux.

 

Le 02/03 – Visa chinois : test 2

Après une excellente nuit, ce que Benoit et Hortense ne pourront pas dire malheureusement, à cause de Castille et Basile, nous partons pour le consulat plein d’entrain et sûrs de nous. Il est 9h quand nous commençons à faire la queue. Après 1h30 d’attente, nous arrivons devant le guichet d’accueil. La fonctionnaire inspecte les papiers et nous donne un ticket pour passer à l’étape supérieure… Sereins nous sommes.

Guichet 5. Une espèce de « mal baisée » nous reçoit. Pas un sourire, pas un bonjour. Elle tend la main dans l’ouverture de la fenêtre qui nous sépare. Le genre de guichet qui en dit long sur la tête à claque qui se trouve derrière et dont notre sort dépend… Elle nous adresse enfin un regard et nous dit qu’elle ne comprend pas les documents car ils sont en français… Vous imaginez déjà l’ambiance de stress qui règne, nous avons l’impression de passer l’oral de notre vie, le micro qui fonctionne à moitié, vous savez le fameux interphone du Macdo qui ne fonctionne pas et dans lequel on entend un mot sur deux (#anthonykavanah) et cette charmante dame qui nous annonce que les documents ne lui conviennent pas font que nous commençons à bouillir. Nous lui expliquons que les numéros des vols, que les dates, que le nom des hôtels sont compréhensibles. Que se soit en anglais ou en français.

Elle comme à faire du zèle, en nous demandant pourquoi nous faisons notre demande de visa chinois au Vietnam ? Qu’il lui faut un courrier expliquant cette situation, etc. Nous perdons notre sang-froid. Mathilde après 15 minutes de négociations qui n’aboutissent pas, balance un « fucking country » … A cette instant même, nous ne sommes pas certains d’avoir notre visa…

Nous retournons à l’accueil et expliquons le cas du « guichet 5 » et surtout nous lui demandons pourquoi ne pas nous avoir dit, hier, que les documents n’étaient pas recevables en français ? Elle se sent fautive et nous propose le guichet 4.

Guichet 4. La fonctionnaire est plus agréable. Prend le temps de parcourir l’ensemble des documents. Mais même sanction.

Nous repartons bredouille, ou broucouille comme on dit dans le bouchonois (#lesinconnus).

Nous retournons chez Benoit et Hortense pour faire les modifications demandées. Mais évidemment, la présentation des nouveaux documents ne pourra se faire que le lendemain, puisque le consulat n’est ouvert que de 8h30 à 11h pour les demandes de visas.

Nous perdrons quelques jours à Ho Chi Minh, mais nous apprécions la ville et surtout nous sommes dans de bonnes conditions. Merci Benoit et Hortense. Les pauvres, avec ce dernier échec, ils vont nous supporter au moins jusqu’au 08/03.

Nous savons que Carole et Vianney sont à Ho Chi Minh depuis hier soir, nous échangeons avec eux les adresses de domiciliation et nous retrouvons dans le centre de la ville pour le déjeuner.

Vianney a la longue barbe irrégulière du baroudeur. Nous sommes contents des les retrouver dans un nouveau pays. Ils ont déjà fait tout le nord du pays avec les parents de Vianney. Au frais de la princesse. Royal !

Nous faisons la visite de la ville ensemble :

  • Marché de Ben Thanh

  • Cathédrale Nhà Tho Duc Bà. La cathédrale rose

  • Poste centrale

  • Hôtel de ville

  • Opéra

  • Independant Palace

  • Musée de la guerre. Que nous pourrions appeler musée des guerres, tant le Vietnam a connu un passé compliqué entre 1945 et 1975.

Nous décidons de boire un verre dans le centre vers 18h. Nous contactons alors Annaëlle, qui, elle aussi, est à Ho Chi Minh pour la journée/soirée. Et apprenons que le vol de Lauren n’est que tôt le lendemain matin.

Nous nous retrouvons donc tous, les amis du TDM, autour d’une bière. Que c’est agréable de pouvoir se retrouver dans différents pays, différentes villes et de partager nos aventures. D’ailleurs le courant à l’air de bien passer entre les filles et Carole et Vianney puisqu’ils dineront ensuite ensemble.

Nous, nous dinerons avec Benoit et Hortense et quelques uns de leurs amis dans un super restaurant proche de chez eux.

 

Bonne route à Annaëlle, Lauren, Carole et Vianney. Bécots.

 

Le 03/03 – Visa chinois : test 3 et le bon

8h30 pile nous sommes au consulat chinois. Nous passons aisément le guichet d’accueil, puis donnons l’ensemble des documents.

Guichet 3. Après un long suspense de 10 minutes, la fonctionnaire nous valide nos dossiers et nous demande de revenir mercredi 08/03 avec nos 120$ (60$/visa). Espérons que tout soit ok à cette date…

Pour fêter cela, après quelques courses, nous décidons de déjeuner au MacDo ! Youhou !

Puis en avant les visites de la ville :

  • Temple de Jade

  • President hotel. Un ancien hôtel, en friche. Malheureusement, nous n’avons pu rentrer dans le bâtiment car surveiller par des gardiens. Encore quelques viets y habitent. Benoit nous avait donné l’information, car les photos à faire dans ce lieu sont surréalistes.

  • Balade dans le quartier Chinois Cho Lon. Visite des habitations et des marchés.

 

 Nous rentrons en début de soirée et dinons chez Benoit et Hortense. Au menu pastas italiennes.

 

Le 04/03 – Un week-end à Ho Chi Minh – part 1

Nous faisons une grasse matinée. Nous petit-déjeunons et partons faire une balade avec Benoit et Basile dans le quartier. Nous en profitons pour commander le poulet/frites du déjeuner.

Petite sieste des familles. Puis direction la piscine dans une résidence privée où certains amis de Benoit et Hortense habitent. Nous resterons une grande partie de l’après-midi.

Apéritif sérieux avec quelques bières. Guillaume n’aura jamais bu autant de bières différentes en si peu de jours. Merci Benoit ! Diner gastronomique : Pizzas !

Guillaume et Benoit sortirons dans Ho Chi Minh et écumerons quelques bars avant de rentrer à 4h du matin.

Super soirée avec l’un des meilleurs potes de Guillaume ! Cela fait du bien de se retrouver.

 

Le 05/03 – Un week-end à Ho Chi Minh – part 2

Réveil tardif pour Guillaume et Mathilde. Benoit par contre n’a pas beaucoup dormi… La joie des enfants.

Benoit et Hortense partent à la messe afin de rencontrer le prêtre et organiser le baptême de Castille, prévu en avril. Nous nous retrouvons à 12h30 au restaurant avec quelques amis. Un endroit chouette, avec jardin et jeux pour enfants. Merci à Nasir et sa famille de nous avoir invité pour le déjeuner.

Nous rentrons vers 14h. Séance sieste, lecture et écriture.

Hortense nous fait un gâteau pour calmer la faim de 17h. Mathilde loue le film « Les pépites » que nous voulons voir depuis quelques mois.

Un bon dimanche « glande à la française » comme nous aimions et comme nous n’avions pas fait depuis 3 mois !

 

Le 06/03 – L’art de la guerre à la vietnamienne

Nous partons à 10h pour les tunnels de Cu Chi à 50km au nord-ouest de Ho Chi Minh. 3h00 de scooter aller-retour. Nous avons l’impression que la ville ne s’arrête jamais. Le trafic routier non plus d’ailleurs. 8 millions de scooter dans la seule ville d’Ho Chi Minh… Faut bien les mettre quelque part. Guillaume est prudent. Mathilde semble lui faire confiance. Même si les vietnamiens ne roulent pas vite, cela demande une concentration de tous les instants.

 

  • Qu’est-ce que Cu Chi ? Cu Chi est un système de tunnels souterrains, initialement créé sous l’Indochine française par le Viet Minh (Ligue pour l'indépendance du Viêt Nam). Le réseau ne faisait alors que 20km de long. Puis il a considérablement augmenté lors du conflit avec les USA pour atteindre 250km ! Ce réseau gigantesque, sur 3 niveaux, le plus profond est à environ 8-10 mètres sous le sol, desservait des cuisines, des ateliers de confection ou de réparation, des salles de réunion, des stocks de matériel, des salles de soins, etc. Une vraie ville souterraine. L’accès aux tunnels se faisait par des trappes soigneusement camouflées et entourées de piments et/ou odeurs de soldats américains (cigarettes, etc.) pour ne pas que les chiens, notamment, ne puissent les repérer…

  •  

Les vietnamiens mettaient également en place de nombreux pièges et usaient d’une ingéniosité extrême. Tout était récupéré et réutilisé. L’exemple des sandales fabriqués à base de pneumatique, de marque Goodyear ou Dunlop, en est l’un des plus connus.

Nous restons 2 heures sur place. Un guide nous fait la visite des lieux. Les tunnels sont très étroits, environ 80cm de haut pour 60 cm de large. Il faut imaginer les 6 villages reliés par ces tunnels et la vie des milliers de personnes, dans le noir, la chaleur et l’humidité. Nous n’avons fait que quelques mètres dans un des tunnels, et pourtant l’impression d’étouffement, d’écrasement est palpable.

Nous rentrons vers 16h30 chez Benoit et Hortense. La nounou des enfants, Gladys est présente et essaye d’occuper Basile, pendant que Hortense se consacre à Castille. Un vrai casse-cou ce Basile. La cuisinière est également là aujourd’hui et prépare les différents menus de la semaine. Le personnel de maison est d’une aide précieuse pour Benoit et Hortense. Les conditions de vie à l’étranger, lorsque l’on a une situation comme celle-ci, laissent vraiment rêveurs. La maison est spacieuse, la piscine est à disposition toute l’année, la météo est idéale et les infrastructures du pays permettent de ne manquer de rien. Un réel confort.

Le diner préparé est d’ailleurs splendide ! Au menu : Rouleaux de printemps frais et Phô (se prononce feu). Un hommage à la cuisine vietnamienne. Guillaume est ravi. Il y a tellement de rouleaux de printemps, qu’il y en a pour 3 jours… Parfait pour le goûter.

 

La petite histoire du Phô.

Même si l’origine de la soupe Phô reste floue, le Phô est devenu un symbole de la cuisine vietnamienne, et même été élevé au rang de patrimoine culinaire d’exception.

C’est en 1925 à Hà Nôi que nous trouvons les premières traces du Phô. Mais la soupe serait vraisemblablement originaire de la ville de Nam Dinh, à une centaine de kilomètres de la capitale. Proche de la mer, la ville avait une tradition de soupe aux nouilles avec du poisson, du crabe ou des crustacés. La soupe aurait ensuite évolué et les produits de la mer aurait été remplacés par du bœuf, à cause ou grâce (pour nous grâce), à la présence de nombreux français. En effet, Nam Dinh était un grand centre textile colonial.

Une autre version semblerait avancée que la diversité de la population française et vietnamienne amena un cuisinier de la ville à inventer le Phô inspiré du pot-au-feu… D’où le nom Phô (prononcé feu) qui en aurait pris sa source.

Rien n’est certain sur l’histoire de ce plat typique du Vietnam, mais cela nous plait de croire qu’il viendrait de l’influence française.

 

Le 07/03 – Le Delta du Mékong

Nous partons vers 10h pour une grande balade dans le delta du Mékong à une vingtaine de kilomètres d’Ho Chi Minh. Nous prenons le bateau avec notre scooter.

Nous profitons de la nature, pourtant si proche de la ville mouvementée. Les locaux sont souriants et chaleureux. Nous apprécions les bassins de crevettes dans la première partie de notre visite, puis descendons jusqu’aux villages de Can Thanh et Dông Hòa. Les bassins de crevettes laissent place aux marais salants. Nous sommes au bord de la mer de Chine méridionale.

Nous sommes également intrigués par de grands bâtiments gris, sortent de silos, où nous entendons des chants d’oiseaux. Nous ne comprenons pas vraiment. C’est Benoit qui nous expliquera l’intérêt de ces bâtisses (il est vraiment fort ce Benoit). Ce sont des abris immenses pour les hirondelles. Le chant des oiseaux, créé par l’homme, sert donc à les attirer. Mais pour quoi faire nous direz-vous ? Le nid d’hirondelle est un met très prisé en Asie du sud-est et en Chine. Il est considéré comme le caviar de l’Asie. Evidemment, ce n’est pas le nid que nous connaissons en France. Celui-ci est entière réalisé avec la sécrétion de la salive de l’espèce nommée Aerodramus Fushipagus (une hirondelle en somme). Ainsi le nid serait riche en propriétés nutritives et médicinales.

Nous rentrons à la maison, nous y sommes comme chez nous maintenant, à 17h30 après avoir bataillé dans les embouteillages. A peine le temps de se nettoyer le visage, poussières et pollution obligent, d’enfiler une tenue plus branchée, et nous partons rejoindre Benoit et Vinh au Chill – Sky bar. Une vue sublime sur Ho Chi Minh où le cocktail est à 12,50€ hors happy-hour. Nous en prendrons quelques uns le temps de refaire le monde avec Vinh, que Guillaume n’a pas vu depuis presque 4 ans et de profiter des lumières de la ville la nuit.

Nous rentrons pour diner chez Benoit et Hortense. La cuisinière nous a préparé des lasagnes. Le retour à notre vie de backpackers va être rude.

 

Le 08/03 – La journée de la femme et visas chinois en poche

Nous commençons la journée par dépenser. Nous prenons nos billets d’avion pour Hoi An (aéroport de Da Nang), car nous n’aurons pas le temps de prendre le bus si nous voulons profiter un minimum de la ville. Et prenons également nos billets pour Hoi An (aéroport de Da Nang) – Hà Nôi.

Puis nous allons chez Quynh. Le salon de coiffure/massage/pédicure/manucure que nous avions déjà testé en 2013, lors du mariage de Benoit et Hortense. Pour Guillaume : rafraichissement de la coupe de cheveux et de la barbe, puis manucure et pédicure… Pour Mathilde : manucure et pédicure. Journée de la femme oblige.

Nous retrouvons ensuite Benoit et Vinh au Belgo pour déjeuner. Un bar-brasserie belge tenu par Gauthier, un ami de Benoit.

Il est 14h, l’heure de vérité a sonné. Direction le consulat de Chine pour récupérer nos visas. Un moment que nous attendons depuis des jours. 14h30, nous arrivons devant le guichet numéro 5. Le fonctionnaire nous demande 60$. Nous lui expliquons que nous avons 2 visas à récupérer. Nous avions vu sur le site de l’ambassade que c’était 60$ par visa. Le fonctionnaire nous explique que le visa coute 30$... Donc 60$ pour 2… La bonne surprise ! Nous économisons 60$ ! Fin heureux, nous avons enfin notre visa !

Nous faisons quelques emplettes dans le centre ville et rentrons chez Benoit et Hortense à 16h.

Nous rendons notre scooter et faisons les courses pour un apéro-dinatoire. Benoit vient nous chercher en scooter avec Basile. A 4 sur la moto. Magique !

Au menu du soir : fromages, charcuterie et vin. Tout simplement parfait.

Demain nous partons pour le centre du pays.

 

Le 09/03 – Départ et première soirée à Hoi An

Tout d’abord un Grand merci à Benoit et Hortense pour leur hospitalité et leur patience. Nous avons passé une super semaine grâce à vous !

Nous prenons un Uber à 7h45. Notre vol est à 10h, mais nous décollerons à 10h30. Aucun problème à noter. La compagnie Vietjet est de qualité. L’avion est très récent. Nous arrivons à Da Nang à 11h30. L’aéroport est à 25km de Hoi An. Nous prenons un taxi pour rejoindre notre homestay. Evidemment, comme à leur habitude, les asiatiques, à la vue de l’adresse présentée, font mine de connaître. Nous nous rendrons vite compte que notre chauffeur ne connaît pas… Guillaume lui indique donc la route via Maps.me. Nous aurons un peu de mal à trouver le lieu exact dans les rues étroites vietnamiennes. La chambre est vraiment propre, par contre les propriétaires un peu relous dans la démarche commerciale. Ils veulent absolument nous vendre tous les services possibles… Nous louerons tout de même une moto.

Nous avons rendez-vous avec Thibaut, ancien camarade de promo de Guillaume TEMA 2009, à 16h30 à la guesthouse. Thibaut est au Vietnam depuis Juillet 2016 et vient de monter son projet de maraichage écologique sur un terrain de 2000m2. Pas d’arrosage, pas de pesticides, pas d’engrais. Les plantations sont recouvertes de paille de riz afin de garder l’humidité et la richesse du sol. Première récolte courant avril si tout est OK. Thibaut a déjà un gros clients, propriétaires de 3 restaurants dans Hoi An. Il l’avait rencontré lors de précédents voyages. Thibaut a une attache particulière avec le Vietnam puisque sa sœur est vietnamienne et que sa famille y passe de nombreuses vacances. Un coup de cœur de toute la famille, partagé d’ailleurs.

Thibaut nous emmène dans l’un des bars qu’il connaît bien, puisqu’il y a travaillé, le Cabanon, tenu par des marseillais. Nous irons ensuite diner dans un restaurant vietnamien dans la vieille ville, après avoir passé le pont japonais de nuit. Un repas romantique à la bougie... Il n’y a plus d’électricité. Puis nous nous dirigeons au Mango Mango, l’un des bars les plus cool de la ville (#benoitethortense). Nous buvons quelques bières et rencontrons quelques amis de Thibaut.

Nous rentrons vers 1h du matin et nous donnons rendez-vous le lendemain à 9h00 pour le café.

Nos premières impressions : Hoi An bénéficie d’une architecture de qualité. Les bâtiments sont bien entretenus et les rues aménagées pour les piétons. Les lumières des lampions la nuit rendent la ville magique.

 

Le 10/03 – Jour 1 à Hoi An : Découverte de la ville et de ses habitants

Notre chambre est à proximité de chez Thibaut. Le hasard fait bien les choses. Nous nous retrouvons donc à quelques pas de nos logements, vers 9h30, dans un café typique Viet. Le café est puissant et savoureux.

Thibaut nous amène ensuite au « terrain » afin de découvrir son nouveau projet et nous expliquer en détails les procédés et la stratégie. Nous sentons qu’il est passionné. Ils sont 3 à partager ce projet.

Vers 11h nous allons boire un verre en bord de mer au Soul Kitchen. Nous retrouvons sur place Bérenger, ami et un des associés de Thibaut. Un super endroit. Nous déjeunons ensuite dans le quartier « Tra Que Herb » dans un restaurant entouré de potagers.

Thibaut n’est pas disponible cet après-midi, nous continuerons la visite de la ville tous les 2 et le rejoindrons dans la soirée. Les visites de l’après-midi dans la ville ancienne :

  • Phung Hung Old House. Maison typique du XVIIIème siècle, qui s’est transformée en boutique/musée

  • Pont japonais

  • Duc An Old House. Maison typique du XVIIème siècle, qui s’est transformée en boutique/musée

  • Hoi An market et food market

  • Quan Cong Temple

  • Hainan Assembly Hall

Grâce aux bons conseils des expatriés, nous ne prendrons pas le ticket, soi-disant obligatoire, pour visiter la ville. Une arnaque d’esquivée !

Pendant, notre visite assez complète de la vieille ville, nous croisons de nombreux couples faisant les photos de leur mariage. Ils sont magnifiques avec leurs habits de cérémonies traditionnels. Nous discutons aussi avec une femme âgée, Phuong, francophone et francophile. Un accent parfait. Une femme magnifique (voir notre selfie du jour). Phuong nous récite parfaitement la fable « le corbeau et le renard » de Jean de La Fontaine et un chant catholique appris dans sa jeunesse.

Nous retrouvons ensuite Thibaut et ses amis dans un bar sur la plage. Nous y resterons de 18h15 à minuit environ. Après quelques bières nous refaisons le monde et discutons ésotérisme, complots et autres politiques internationales. Les sujets préférés de Guillaume en ce moment (#benoit).

 

Le 11/03 – Jour 2 à Hoi An : Un dernier tour et départ pour Hà Nôi

Le réveil est difficile ce matin pour Guillaume. Les discussions de la veille ne l’ont pas laissé s’endormir. Nous retrouvons à 9h30 Thibaut et Bérenger au café Viet du quartier, le même que la veille. Nous arrivons les premiers. Le patron ne vient pas nous voir tout de suite. Nous attendons quelques instants et au bout de 5 minutes, voyons arriver 2 cafés. Un chaud, un glacé. Exactement ce que nous voulions commander. Il s’était rappelé de notre commande de la veille et connaît donc nos petites habitudes… Nous avons trouvé cela fabuleux.

Vers 11h30 nous nous décidons à visiter les derniers recoins de la ville et partons déjeuner sur le marché.

Nous retrouvons Thibaut et Bérenger vers 15h pour un dernier verre. Merci encore à Thibaut d’avoir pris le temps de nous présenter la ville et pour sa gentillesse. Merci également à Bérenger pour ses bons conseils de voyageur !

Nous prenons notre navette pour l’aéroport à 16h15. Nous avons rendez-vous à la guesthouse, où nous avons laissé nos backpacks. Mathilde recevra, peut avant de monter dans la navette, un mail de la compagnie aérienne nous indiquant un retard… Notre avion décolle à 22h10 et non à 19h20… heureusement que nous avons un jour de sécurité avant notre vol pour Tokyo. Nous ne sommes pas impactés par ce changement.

Nous arrivons à l’aéroport à 17h30. Nous passons par le bureau de la compagnie Jetstar afin de confirmer l’information. Evidemment celle-ci est vraie… En avant pour 4h d’attente avant l’embarquement.

Nous avons pris le pli maintenant, et savons nous occuper. Lecture, écriture, geekage et Burger King !

Nous arrivons à Hà Nôi et récupérons nos bagages vers 23h30. Notre hôtel est à 3 kilomètres de l’aéroport. Nous préférons rester à proximité car malheureusement la ville est à 1 heure de route. Nous en profiterons pour dormir demain matin.

Les taxis vietnamiens sont comme les français… Ils ne veulent pas nous prendre car la course n’est pas assez longue pour eux… Un « Uber » propose de nous emmener pour 100 000 dongs ! Hors de question. Nous avons le wifi gratuit à l’aéroport et réservons donc un Uber. La course est à 45 000 dongs… 15 minutes d’attente. Nous arrivons à l’hôtel vers 00h15. Dommage pour les taxis et autres. Nous sentons dans leurs yeux un peu de déception. Faut pas nous prendre pour des pigeons !

 

Le 12/03 – En attendant le Japon

Nous rendons la chambre à midi après une bonne grasse matinée. Nous avons 8 heures devant nous. Rien à voir dans le quartier. Nous mettons à jour le blog, photos, carnet de bord du Vietnam et esthétisme de la structure (Bah c’est à dire…euh…l’esthétisme…euh… j’en ai fait…euh…oui quand j’étais jeune, du saut en longueur tout ça, mais là j’ai arrêté, c’est fatiguant l’esthétisme. #lesinconnus. Ça marche avec tous les mots terminant en « isme » en fait). Cela ne paraît pas, mais ça prend du temps.

Nous nous enregistrons pour notre prochain vol. Le reste du temps nous lisons.

​Nous nous autorisons tout de même une petite sortie dans la rue. Guillaume fera pleurer une petite fille en voulant la faire rire. Et nous verrons un chien, cuit, se faire découper sur l’étale d’un marché…

Nous irons en fin de journée à l’aéroport.

Nous sommes impatients d’aller au Japon, mais la vie et la cuisine vietnamiennes, notamment les Phô et les rouleaux de printemps frais, nous manqueront. C’est une certitude.

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