Laos
Du 28 janvier au 17 février 2017
Le 28/01 – Départ pour Chiang Khong : le passage de la frontière Thaïlande – Laos
Aujourd’hui, nous passons la frontière pour aller de la Thaïlande au Laos. Ce n’est pas l’une des plus compliquées à traverser. Nous vous expliquons tout notre périple ci-dessous.
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8h30 : Nous prenons notre taxi. Direction la bus station. 40 Bahts / personne
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9h : Nous prenons le bus pour Chiang Khong. Il y a un bus toutes les demi-heures. Le bus n’est pas tout jeune, pour preuve, les portes latérales ne se ferment plus… Sécurité garantie ! Nous ne sommes qu’avec des locaux qui rentrent de la « ville » pour le week-end, notamment des jeunes scolarisés. 65 Bahts / personne
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11h10 : Nous prenons un tuk-tuk à 5 km de la frontière. Car non, le bus ne nous emmène pas jusqu’au poste frontière. Un moyen faire de gagner encore quelques bahts aux collègues ? Mais non… 50 Bahts / personne
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11h20 : Nous passons la douane thaïlandaise sans souci. Pas de problème de corruption.
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11h25 : Nous prenons nos billets pour un nouveau bus avec lequel nous traverserons le pont au-dessus du Mékong et arriverons sur les terres laotiennes. 25 Bahts / personne (+5 Bahts car nous sommes Samedi). Nous en profitons également pour échanger nos Bahts en Dollars US afin de payer nos Visas. 2338 Bahts soit 61 $ + 1 $ qui nous reste en poche (+2 $ car nous sommes Samedi).
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11h45 : Départ du second bus pour le poste frontière laotien.
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12h15 : Nous arrivons au Laos et faisons nos papiers pour obtenir nos Visas. Nous attendons aussi que les guichets ouvrent… Nous voyons les autorités derrières la vitre déjeuner.
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12h30 : Nous avons nos Visas et passons la douane !
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12h45 : Nous prenons un troisième transport, mi-bus / mi-tuk-tuk afin d’arriver à notre futur logement à Houay Xai. 150 Baths / personne. Nous aurions pu attendre que 10 personnes montent avec nous pour ne payer que 100 Bahts / personne, mais il n’y a pas beaucoup de passage aujourd’hui. 2 hollandais arrivent et nous proposons au chauffeur de partir de suite, après négociation des tarifs (il voulait 200 bahts / personne le coquin !)
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13h15 : Nous sommes à la Guest House.
Tout s’est donc très bien passé et sans grande attente (nous avions lu beaucoup de chose à ce sujet). Il doit certainement y avoir plus d’affluence en semaine (afin d’éviter les 2 $ supplémentaires).
Temps total : 4h45 de Guest à Guest
Coût total : 1518 Bahts / personne (environ 40€)
Nota 1 : Des bureaux de changes et des ATM sont disponibles aussi bien du côté thaïlandais que lao. Les visas se payent effectivement en Dollars US.
Nota 2 : Le personnel de bord du premier bus pour Chiang Khong averti les passagers dès que l’arrêt « passage frontière » approche. De toute façon vous ne pouvez pas la louper… Il y a une dizaine de tuk-tuk qui attendent impatiemment le pigeon, euh le client.
Nous partons de suite vers l’embarcadère pour nous renseigner sur notre « croisière » de 2 jours sur le Mékong pour rejoindre Luang Prabang, en passant par Pakbeng. Tout est fermé (nous sommes samedi) et très peu de locaux parlent anglais ou ont l’information sur le tarif. Nous savons juste que le bureau ouvre vers 8h demain et que la bateau part vers 11h. Nous verrons donc cela demain vers 9h.
Sur le trajet, Mathilde se fait une copine restauratrice. Nous allons déjeuner chez elle. Pas cher et pas mauvais. Elle nous offre un morceau de radis local, une clémentine chacun et nous fait une ristourne sur l’addition. Evidemment, elle insiste pour que nous repassions demain pour acheter à manger avant de prendre le bateau, car sur le bateau il n’y a pas grand chose à consommer.
Nous faisons ensuite le tour de la ville. Ici, aussi ils sont fans de gros 4x4 pick-up. Les locaux fêtent dignement, pour certains, le nouvel an Chinois ! Belle cabane en perspective… Et il n’est que 15h30. La ville n’est pas dingue. Il n’y a pas grand chose à faire.
Vers 16h nous revenons à la Guest House et nous posons sur la terrasse pour geeker, lire et faire nos comptes.
Le 29/01 – Jour 1 – Croisière sur le Mékong en slow boat : Houay Xai – Pakbeng
Etape 1 : Houai Xai - Pakbeng.
Nous commençons par retourner chez « mamie restauratrice » la copine de Mathilde, où nous achetons notre déjeuner pour le bateau. Nous allons ensuite acheter nos billets à 9h pour un départ prévu à 11h30. Finalement, nous ne partirons qu’à 12h15.
Le bateau est blindé. Les quelques locaux qui avaient embarqué de bonne heure, sont dirigés vers une autre embarcation. Nous nous retrouvons donc qu’entre touristes… Les anglais sont en forme et les munitions sont grandes : bière, whisky, rhum. Beau festival. Cela rappelle à Guillaume l’EVG de Max dans le TGV Paris-Bordeaux. (#mercimamie).
Nous sympathisons avec un couple de français de Rennes. De Cesson plus exactement (#bananoscaradinos). Carole a 25 ans et Vianney 28 ans. Ils sont en voyage pour 6 mois en Asie. Ils travaillent dans la même société, une PME informatique de Rennes.
Le bateau navigue à 30 km/h (merci Maps.me pour l’info). Nous profitons donc pleinement des paysages offerts par le Laos. Les deux premières heures se font le long de la frontière thaïlandaise. Le Mékong est la frontière naturelle entre les deux pays sur la quasi-totalité.
Nous arrivons à Pakbeng vers 17h30. Nous n’avons pas réservé de logement sur place. Pas d’inquiétude, puisque de nombreux rabatteurs nous accueillent au port. Ce sont généralement les enfants… Malin le laotien… Plus difficile de négocier et de résister. Les prix sont identiques pour tous. 100 000k pour une chambre à l’intérieur du village. Nous prenons sans négocier. Dès notre arrivée, ils nous proposent de prendre le déjeuner du lendemain. Nous prenons également. De toute façon ils s’entendent particulièrement bien sur les prix dans ce village…
Nous sortons pour le diner et retrouvons nos deux nouveaux amis bretons. Il y a une dizaine de restaurants à Pakbeng. Nous nous faisons accoster par plusieurs locaux, et choisissons celui qui nous semble le plus drôle. En pleine confiance. Très certainement drogué et bourré. Nous dinons et prenons quelques bières. Le patron nous offre 2 tournées d’alcools locaux, whisky et happy water (alcool de riz #briceetbertille). Guillaume aura même droit à 3 tournées. Nous les buvons cul-sec et continuons la soirée dans le seul bar branché de la ville : le Happy bar.
Il n’est que 21h. La musique est à fond. Quelques locaux sont présents, dont notre hôte du diner encore plus en confiance, mais ce sont surtout des occidentaux qui profitent du lieu. Nous prenons quelques bières et rentrons vers 23h. Excellente soirée de présentation avec Carole et Vianney.
Le 30/01 – Jour 2 – Croisière sur le Mékong en slow boat : Pakbeng-Luang Prabang
Etape 2 : Pakbeng-Luang Prabang.
Nous partons de Pakbeng à 9h20. Le trajet du jour est plus long, environ 7h. Les anglais sont toujours en forme. Ils ont changé de munitions… Ils sont au Gin.
A l’heure du déjeuner, nous sommes impatients de découvrir nos fameux sandwichs préparés avec amour par la guesthouse. Un énorme fiasco. Du pain dégueulasse, 2 morceaux de jambon hyper salés et 2 morceaux de fromage tout aussi ridicule. Tellement dégoutés !
Nous prenons sur nous et profitons des paysages lunaires, par endroit, que nous offre le Laos. Un mélange de roches, de sable sur des centaines de mètres en premier plan, alors qu’au second plan nous voyons les montagnes et la flore verte à perte de vue. Contraste étonnant. Nous comprenons pourquoi le Laos est si peu habité, seulement 6 millions d’habitants. Tout simplement parce que la nature, la jungle sont très présentes au Laos.
Nous arrivons à 17h30 au premier port de Luang Prabang. Le mot « premier » est très important. Au lieu de nous débarquer au port du centre ville, le bateau de touristes s’arrête à 10km du centre… Pour que nous prenions les tuk-tuks ! Nous sentons le piège à touristes à plein nez surtout à 20 000k / personne… Et pour reprendre la célèbre phrase « Un piège c’est possible, un complot nous verrons. »
Bref, nous arrivons dans le centre de Luang Prabang. Carole et Vianney ont réservé un dortoir pour 20€ sur booking. Oui, un dortoir à 20€ ! Les chinois sont dans la place pour le nouvel an et les prix ont donc flambé ! Nous, nous n’avons pas de logement, et nous voyons que tous les logements sont complets. En tout cas sur internet. Mathilde a cependant une adresse d’un bon plan trouvé sur le blog de Charline et Alex. La guesthouse n’est pas sur internet. Nous avons peut-être une chance. Nous y allons et effectivement, il reste une seule chambre à 50 000k / nuit. Enfin, une chambre… Faut le dire vite parce que c’est vraiment dégueulasse ! Dans le top 5. Guillaume rappelle à Mathilde que c’est la moins cher depuis le début de notre voyage… C’est donc cool pour le budget. Nous la prenons et espérons trouver mieux demain. Au minimum nous avons un logement pour la nuit et sans trop galérer. Merci Charline et Alex. Merci Marie-Pierre pour le conseil et Maximilien et Marie pour la bombe anti-puce. Nous nous en sommes servi et le résultat semble bon, puisque nous avons retrouvé de nombreuses fourmis mortes sur notre lit.
Nous rejoignons nos amis bretons à 19h15 pour une visite du night market et diner. Nous prenons le fameux buffet à 15 000k / personne. Pas très ragoûtant, mais ça fait le taff. Fruit juice banana-oréo en plus pour Guillaume et nous sommes tous calés.
La ville semble très jolie du peu que nous ayons vu. Nous en profiterons davantage demain. Nous rentrons à 23h dormir dans notre taudis.
Le 31/01 – Jour 1 à Luang Prabang
La veille au soir, nous avons discuté avec un couple de français qui quittait la guesthouse le lendemain matin très tôt. Nous leur demandons si leur chambre est correcte. Il réponde par la positive avec, cerise sur le gâteau, une salle de bain privée pour 70 000k / nuit.
8h30, Mathilde fait le nécessaire auprès du gérant de la guesthouse pour changer de chambre. Le patron accepte. Cool ! Nous en profitons pour garder une chambre pour Carole et Vianney et les contactons, car à 20€ par nuit, leur budget ne va pas tenir 6 mois. Ils arrivent à 9h15 et récupèrent une chambre pour 60 000k / nuit. Par chance pas notre chambre de la veille. La situation idéale pour tout le monde. La découverte de la ville peut enfin commencer.
Nous décollons à 10h30. Les visites :
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Morning food market pour le petit-déjeuner
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Royal Palace Museum. Nous ne ferons que les jardins car le palais est trop cher (30 000k / personne)
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Wat Mai Suwannaphumaham
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Vat Sensoukharan
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Wat Sirimoungkhoun Sayaram
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Wat Xieng Thong
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Unesco plaque. La ville est classée
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Bamboo bridge
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Phou Si Mountain
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Cave Buddha + Imprint of Buddha’s foot
Une bonne journée de visite sous un soleil de plomb.
Pour le déjeuner, nous sommes allés dans l’une des meilleures boulangeries de Luang Prabang : Banneton. Un peu cher mais super brunch.
En fin de journée, nous nous sommes mis en quête d’un scooter pour notre journée du lendemain. Mais c’est très compliqué dans la ville de trouver un scooter, cause de monde, et surtout à bon prix (les prix dépassent les 100 000k / jour !). Nous abandonnons pour ce soir et chercherons demain matin. Nous avons quelques adresses trouvées sur Maps.me et Benoit nous en a conseillé une.
Nous rentrons à la guesthouse, après avoir fait les courses. Nous prenons l’apéritif avec d’autres français, dont les anciens locataires de notre chambre, dans la partie commune.
Nous allons ensuite diner tous les 4 avec Najim, un français qui dinait seul ce soir.
Nous rentrons et nous couchons tôt. Demain nous nous levons à 5h du matin pour… Surprise. A lire jour 01/02.
Le 01/02 – Jour 2 à Luang Prabang et alentours
Début de la journée à 5h du matin pour assister au Tak Bat des moines dans les rues de la ville vers 6h. Les habitants s’installent le long de la route et distribuent riz et gâteaux aux moines. Ce sera leurs repas.
Cela aurait pu être un moment particulier, malheureusement gâché par les touristes Chinois ! Vraiment l’enfer. Ils sont irrespectueux (#maxurier). Les chinois hurlent, mettent le flash des appareils photos en pleine figure des moines et passent devant les autres touristes pour prendre la meilleure photo. Un véritable scandale. D’ailleurs, un couple d’espagnol à la fin du Tak Bat s’exclamera d’un « fucking Chinese » … Nous acquiesçons !
A 7h, nous prenons le petit-déjeuner dans la rue. 7h30 nous attendons l’ouverture de la boutique de location de scooter. Il n’ouvre pas et nous sommes pressés. Nous partons à une autre adresse donnée par Benoit. 8h10, il n’est toujours pas ouvert… Nous retournons alors au premier shop, Vianney et moi, pendant que les filles font un aller-retour à la guesthouse. Il est enfin ouvert. Nous louons donc 2 scooters avec difficultés pour 80 000k chacun. Ce sont les moins chers que nous ayons trouvé.
Nous partons ensuite aux alentours de Luang Prabang.
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Kuang Si Waterfall. Vraiment incroyable. Et sans hésitation la plus belle que nous ayons vu à ce jour. Nous cherchons quelques minutes la « piscine interdite » indiquée par Najim la veille. Le chemin est effectivement barré d’une barrière et le chemin est peu praticable. Tant mieux. Peu de touristes feront le chemin. Nous sommes 8 à profiter du lieu. Un moment magique. Un moment inoubliable !
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Butterfly park. Un peu cher, mais nous faisons de belles photos et profitons également d’une pédicure gratuite avec les poissons mangeurs de peaux mortes.
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Tadthong Waterfall. Maps.me nous a mené à une impasse. Nous aurions dû passer par le Nord de la Waterfall et non par le Sud.
Cependant, après avoir parcouru 10 km de piste, nous arrivons dans un village typique. Les habitants nous regardent bizarrement. Ils se demandent certainement ce que nous faisons ici. Nous aussi d’ailleurs. Seul les enfants, courent derrière nous et essayent de nous parler. Ils crient « Bodaï ». Carole et Mathilde en recherchant comprennent que cela veut dire « impossible ». Mais Vianney et Guillaume ont laissé les filles aux scooters et continuent à pied afin de voir si le chemin mène à la waterfall… Rien. Lorsqu’ils reviennent, les filles les informent des paroles des enfants. Nous faisons donc demi-tour.
Nous n’avons pas vu la waterfall, mais avons vu un village typique que peu ou pas de touristes ont vu.
Nous rendons les scooters à 18h et le pré-réservons pour le lendemain.
Nous achetons quelques bières, prenons l’apéritif dans l’espace commun de la guesthouse en faisant le point sur nos photos, FB et blogs respectifs.
Le 02/02. Jour 3 à Luang Prabang
Réveil pus tardif pour Guillaume et Mathilde. Les rennais doivent faire leurs visas pour le Vietnam ce matin. Nous avons prévu de nous retrouver à 9h30 à la boutique de scooter. Mais c’était sans compter sur les péripéties qui suivent… En effet, Vianney et Carole ont fait 2 aller-retours à la guesthouse car Carole (selon Vianney) a oublié à plusieurs reprises les photos d’identité nécessaires pour faire le visa. Nous commençons donc les visites à deux. Nous nous retrouverons en fin de matinée à la guesthouse.
Les visites à 2 :
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President Kaysone Phomvihane monument
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Monument du President Souphanouvong
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The living Land Co. Une ferme qui semble cool mais excessivement chère pour la visite des rizières.
Nous en profitons également pour passer à la gare routière afin de connaître les tarifs et les heures de départ pour Nong Khiaw le lendemain.
Nous retrouvons donc Vianney et Carole vers 10h15 et allons directement à la gare routière booker nos tickets. Puis 10h45 suite de la ballade à 4.
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Waterfall Tad Sae. Belle espace de baignade. La cascade est sur plusieurs niveaux. Nous avons d’ailleurs fait les aventuriers une bonne partie de la journée.
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Phra That Khong Santa Chedi
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Mekong Sunset view + Bamboo bridge. Nous en profitons pour faire quelques photos du coucher de soleil et profitons de cette vue parfaite sur le Mékong.
Nous allons ensuite boire un verre à l’Utopia. LE bar banché de Luang Prabang, également connu de Pierre et Céline... Et c’est effectivement un bel endroit ! Endroit cosi. Il y a même un terrain de beach volley à disposition des clients ! Il est déjà 20h. Nous mangerions bien un Burger à l’Utopia mais les prix pratiqués sont au-dessus de notre budget à tous les 4. Même si Vianney tente de nous convaincre avec sa célèbre phrase : « on se fait un petit plaisir ? »
Nous résistons. Mais pour peu de temps, puisque nous faisons l’erreur de nous faire un restaurant belge : The House, non loin du bar. Vianney a gagné. C’est vrai que les Burgers ont l’air fameux. En tout cas en photo, parce qu’une fois servi… C’est la déception ! Vraiment les beef burgers sont infectent. A ce prix c’est scandaleux ! Heureusement les frites sont bonnes.
Après cet échec, nous rentrons à la guesthouse vers 22h.
Le 03/02 – Départ et visite de Nong Khiaw
Le Van vient nous chercher à 8h30 comme prévu. Nous laissons nos backpacks à la guesthouse. Nous y dormirons une nuit de plus le 05/02. Dans le Van nous rencontrons un couple de français, bretons d’une soixantaine d’année. Ils sont plutôt cool.
Nous arrivons à Nong Khiaw vers 13h15. Une heure de plus que prévue. Les laos sont comme tous les asiatiques, ils ont du mal avec les durées.
Nous partons à la recherche d’un logement. Nous trouvons 2 chambres rapidement pour Vianney et Carole, et nous. Pas les chambres les moins chères de la ville, mais c’est propre.
14h, nous allons déjeuner. Record battu, 1h15 pour se faire servir… Mais la qualité du repas est là.
Quoi de mieux ensuite pour digérer ? En avant pour une ascension d’une heure sur le Mont Phadeng. L’une des plus belles vues de notre voyage pour le moment. A 360° sur la ville et les montagnes. Nous restons jusqu’au coucher du soleil. Nous sommes une dizaine à apprécier les lieux. Certains lisent, d’autres jouent aux cartes, il y a même une « perchée » qui joue du violon. Nous faisons la connaissance de Pavel et Laëtitia, deux étudiants bordelais de 22 ans, qui sont en voyage pour 6 mois en Asie. Pavel nous fait penser à Vincent. Même gueule et mêmes blagues qui nous font rire (#vincentniay).
Nous redescendons tous les 6, en 45 minutes, avec nos lampes et frontales. Nous poursuivons ensuite nos discussions autour d’un diner. Nous nous quittons vers 22h avec des nouveaux amis FB et de nombreux tips.
Demain nous partons en bateau pour Muang Ngoy, un village au Nord du Laos.
Le 04/02 – Muang Ngoy
Guillaume a fait les comptes hier et une projection sur le budget. Nous sommes contents, le budget journalier est en baisse régulière. Nous suivons cela de près depuis janvier. Nous devrions être à l’équilibre pour le Japon (mi-mars) si tout se passe bien.
Revenons à notre trip. Nous prenons le bateau à 9h avec 5 touristes et 3 locaux. C’est un bateau « non conventionnel » qui nous permet de gagner 2h sur notre arrivée. Nous sommes à Muang Ngoy à 10h.
Nous trouvons notre guesthouse facilement. 60 000k/couple. Nous dormons en colloc’ ce soir au Nicka’s Place. Bel endroit avec vue sur le Mékong.
Nous préparons notre journée autour de thés et cafés. Nous profitons davantage de notre logement, notamment des hamacs. Séance siestoune pour tout le monde. Carole en avait d’ailleurs bien besoin.
Vers 16h, nous nous bougeons car nous ne restons qu’une journée. Il faut quand même que nous profitions des paysages de Muang Ngoy. Un charmant village au passage.
Nous allons au point de vue et grotte Phanoi. Petite erreur pour Vianney, Mathilde et moi. Nous sommes en tongs, pensant que le point de vue serait proche et sans grande montée… Maps.me nous a mal orienté, ou mauvaise interprétation de notre part. Carole part contre a senti le coup ! Après quelques minutes d’hésitation, nous prenons nos billets pour grimper. Le « garde » qui nous vend les billets est complétement gnôlé ! Hyper drôle.
Nous arrivons au sommet vers 17h. Vraiment pas simple et encore moins en tongs. Rochers tranchants et pointus, sols glissants, échelles non entretenues et clous qui dépassent ! Nous vous laissons imaginer l’état d’esprit de Mathilde lors de cette ascension… Un enfer. Et apparemment les conseils et soutiens de Guillaume ne lui réussissent pas. Engueulade assurée.
Nous prenons quelques photos et repartons assez rapidement après un petit passage par la grotte. Le chemin est vraiment compliqué, nous ne voulons pas descendre de nuit.
A 18h nous sommes de retour dans le village. Nous achetons quelques bières et prenons l’apéro sur le balcon de notre chambre. Au top.
Nous dinons dans un restaurant indien. La jeune fille qui nous sert a à peine 8 ans. Elle a un regard noir et perçant. Aucune émotion ne transperce. Aucun sourire non plus. Un aplomb impressionnant. Nous sentons qu’elle gère la boutique. Elle sait ce qu’elle veut cette petite ! Peut-être avons-nous croisé la future présidente du pays ? (#maxmatht).
Le 05/02 – Trajet de retour Luang Prabang
Impossible de se laver hier soir, ni ce matin… Pas d’eau chaude, ni d’eau tout court. La réserve d’eau est vide et cela passe, très largement au-dessus, de la gérante ! Pas très conciliants ces laos.
Nous prenons nos billets de bateau vers 8h45, pour un départ à 9h30. Il y a du monde qui quitte le village, dont de nombreux français. D’ailleurs, les français rencontrés la veille dans les transports sont également présents. Ils ne vont pas dans le même sens que nous. Ils vont visiter les villages alentours.
Nous sommes les uns contre les autres. Nous n’avons qu’une heure de trajet. Nous devrions ne pas trop en souffrir.
Nous arrivons à Nong Khiaw à 10h30. Nous devons regagner la bus station pour le trajet en bus. Nous le ferons à pied, pas envie de faire marcher le complot des tuk-tuks laos ! Il est donc inconcevable pour nous de prendre un tuk-tuk à 5000k/personne. Et ce n’est que 2km. Nous avons mis 20 minutes, autant de temps que les premiers tuk-tuks qui arrivent à la même seconde.
Nous faisons la queue pour prendre notre ticket de bus. Il est 10h55. Le prochain départ est à 11h. Le tempo est bon. Mais cela est sans compter sur les autochtones qui doublent sans cesse afin d’avoir de la place et les meilleures places assises. Il n’y a que deux mini-van qui partent à cette heure. Evidemment, le fonctionnaire qui vend les tickets cautionne… Il faut vraiment être patient et garder son calme.
En jouant des coudes, nous arrivons à acheter nos 4 places… Mais pour seulement 3 sièges de disponibles. Nous essayons de négocier le tarif. Cela semble logique. Malheureusement, notre logique n’est pas celle du fonctionnaire lao. C’est 3 places pour 4 au prix fort ou un départ à 13h30. Nous remballons notre fierté et prenons le mini-van de 11h. Et rien ne nous garanti que ce ne sera pas le même spectacle en début d’après-midi.
Nous partons à 11h20. Nous sommes un peu serrés, surtout Guillaume. Et ce n’est que le début. Au bout de dix minutes de trajet, le chauffeur s’arrête et fait son petit business. Un jeune lao embarque et se retrouve sur notre banquette. Nous sommes donc 16 plus le chauffeur dans un véhicule de 14. Nous ne pouvons plus bouger. C’est parti pour 3h30 de voyage.
Nous arrivons à 14h45 à la gare routière de Luang Prabang. Nous préparons notre discours quant au jeu des tuk-tuks. Le premier nous propose 20000k/personne. Comme d’habitude. Non. Le deuxième nous propose 15 000k/personne. Toujours négatif. Enfin, le troisième commence les enchères à 10 000k/personne et le négocions à moitié prix. Belle négociation, nous avons négocié 30 000k/couple, soit 3 bières !
Nous récupérons nos sacs, nos chambres et partons faire quelques courses.
A 19h30, nous (Guillaume et Mathilde) rejoignons Pierre et Céline au Coconut garden. Nous passons une agréable soirée, d’autant plus que nous nous faisons inviter ! Merci à eux. Le budget journalier est sauvé.
Le 06/02 – Départ pour Vang Vieng
Quartier libre ce matin. Nous commençons la journée vers 10h30 en geekant, lisant, écrivant et attendons notre Van à 14h30 qui passe nous chercher directement à guesthouse à 14h30.
Nous laissons notre chambre à un couple de franco-suisse en voyage pour 3 mois en Asie.
15h20, nous partons pour Vang Vieng dans un van confortable. Le chauffeur ne peut pas être plus prudent. Il ne dépasse pas les 50 km/h.
Nous arrivons à 21h05 à Vang Vieng et devinez, Où nous dépose le van ? A l’entrée de la ville. Et qui nous attend, impatients ? Les tuk-tuks ! Et le prix ? 20 000K/personne ! Nous n’avons pas du tout l’impression de nous faire pigeonner à chaque coin de rue au Laos… Nous remettons en action notre fameuse technique de négociation, à base de « on ne veut pas racheter ton tuk-tuk, on veut juste faire 3km… » ou encore de notre ballet bien orchestré en faisant mine de partir à pied. Le tout c’est d’être convainquant ! Et ça marche à chaque fois. Le prix est divisé par 4.
Nous déposons nos sacs à la guesthouse, où nous avons tous réserver une nuit et partons à la recherche d’un restaurant. Nous nous rendons vite compte que Vang Vieng est effectivement une ville festive. Des dizaines de jeunes occidentaux alcoolisés errent dans la ville en quête de gnôle et drogue. Les bars sont bondés et la musique est à son maximum. Guillaume revit. Vianney n’est pas en reste. D’ailleurs, Carole et Vianney retrouve un de leurs anciens collègues au détour d’une rue. Plutôt cool. Il est avec quelques amis français et est en voyage pour 3 mois. Clairement Christophe (c’est son nom) se laisse porter.
Nous les retrouverons après le diner au Reggae Bar. Nous passons une bonne soirée alcoolisée et assistons à une bagarre de rue entre filles à 1h30 du matin. Des laos. Aucune pitié !
Le 07/02 – Visite de Vang Vieng
Carole et Vianney partent à la recherche d’une nouvelle chambre dans la ville (ils n’ont pas pu rester 2 nuits) pendant que nous allons chercher nos billets pour la capitale Vientiane. C’est effectivement, notre dernier jour avec Carole et Vianney au Laos en tout cas.
Nous nous retrouvons à 10h15 au magasin de location de scooter. Puis nous partons pour les visites :
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Tham Phu Kam Blue Lagoon + Cave. Lieu bien noté par Tripadvisor, mais soyons honnêtes, c’est de la merde. L’entrée est chère. Le lieu est rempli de touriste, notamment de chinois, pas les plus discrets. Et cela reste un cours d’eau pas très grand, pas très large et une grotte de 500 m de profondeur peut être visitée. Ce qu’ont d’ailleurs fait Vianney et Carole. Nous restons tout de même pour déjeuner et prendre le soleil.
Nous retrouvons sur place Françoise et Jean-Louis, un couple de retraités de la fonction publique, que nous avions déjà rencontrés lors d’un précédent trajet au Laos. Ils ont pas mal baroudé les coquins et ont notamment vécu 9 ans en Arabie Saoudite et 4 ans à Abu Dhabi (#audrey #loic #constant).
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En milieu d’après-midi nous partons pour le Blue Lagoon 3. Nous sommes à une quinzaine de kilomètres de la ville. Il faut emprunter une piste de 10km pour y arriver. Mais cela vaut le coup, entre les enfants qui rentrent de l’école et les paysages. Vraiment grandiose.
C’est d’ailleurs dans ce décor, au retour, que le drame a failli arriver… Guillaume, le pilote du puissant 125 cm3, n’a pas vu un nid de poule et a fait décoller Mathilde, passagère assidue. Mathilde reste malgré tout en équilibre, une fesse sur la selle et le pied ripant sur le sol. Nous arrivons cependant à ne pas tomber et à nous arrêter immédiatement. Plus de peur que de mal comme dirait l’autre. Mais cet incident à causer une forte eugeulade… Noms d’oiseaux, gueules de 10 pieds de long, pleurs et retour à la guesthouse. Le choc dirons-nous. La dispute ne sera que de courte durée.
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Wat Si Suman
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Wat Kang
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Wooden Bridge
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Plage à 3km du centre sur le Nam Song. Très pollué et rien n’a y faire.
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Wat That
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Quelques tours dans les rues adjacentes avant de rendre le scooter et s’imprégner de la ville.
Nous partons tous les quatre chercher l’apéritif et allons à la nouvelle guesthouse de Carole et Vianney. Il est 19h environ. C’est à ce moment très précis que Guillaume et Mathilde re-communiquent.
Puis nous allons diner. Quoi de mieux qu’un bon burger pour clôturer ces 10 jours intenses de camaraderie ? C’était vraiment cool d’avoir des compagnons de route avec le même état d’esprit. Merci à Carole et Vianney, que nous retrouverons peut-être au Vietnam début mars. Ou en France c’est certain.
Demain nous reprenons notre TDM en couple. En route pour Vientiane.
Le 08/02 – Départ pour la capitale-lalalale (#papaille)
Réveil tardif. Nous profitons de notre matinée pour ne rien faire.
Notre bus est à 13h30. Le tuk-tuk vient nous chercher à 13h devant la guesthouse. Le bus est confortable. Les 4h de trajet passe très vite. Nous sommes déposés à l’entrée de la ville. Bus station nord de Vientiane. Comme d’habitude, les tuk-tuks nous attendent avec envie, nous les touristes. La course de 8km est une vraie petite fortune. Nous prenons notre temps. Rodés nous sommes. Spectacle pétanque et clopes en attendant que les toutous se fassent pigeonner. Puis nous entamons les négociations avec les tuk-tuks les moins remplis. Ils sont bloqués à 20 000k/personne. Hors de question. Nous commençons le trajet à pied avec nos backpacks. Nous croisons d’autres tuk-tukeurs qui nous proposent la course à 40 000k/personne ! Une énorme blague ! Ils n’ont peur de rien les laos ! Nous refusons. Nous savons maintenant qu’ils viendront nous chercher. Ils ne veulent pas perdre la face, ni la moindre course.
C’est effectivement, ce qui se produira… Un pilote, en « loosedé » au bord de la route principale, l’arrière de son véhicule plein de touristes, nous propose 10 000k/personne en nous faisant des signes de la main. Nous validons. Il nous demande de monter devant et de ne rien dire aux clients à l’arrière. En effet, ils viennent de payer 20 000k/personne.
Pourquoi cette validation de notre part à 10 000k/personne alors que nous avions eu les autres à 5 000k ?
Nous partons du principe qu’un kilomètre doit coûter 1 000k/personne. Mais les laos pour plus de simplicité compte de 5 en 5. Nous avons donc notre règle. De 1 à 5km : 5 000k, de 6 à 10km : 10 000k, etc.
Nous avions 8km à parcourir, donc 10 000k.
C’est plutôt marrant, mais avec du recul, nous aurions certainement dû en informer les autres clients… Sans l’entraide et la communication entre touristes, la situation au Laos restera toujours la même et certains se feront spolier par les tuk-tukeurs sans scrupule. Malgré tout, ce genre de pratique existe dans de nombreux pays et les blogs sont aussi faits pour cela, éviter ce genre d’arnaques.
Nous arrivons enfin à la guesthouse vers 18h. L’espace commun et les toilettes/douches sont biens. La chambre par contre est toute petite et ressemble à une geôle (à voir notre selfie du jour). Le prix est donc cher (12,5$) pour la prestation, même si nous avons le petit-déjeuner inclus.
A peine poser nos affaires, nous partons dans la ville. Nous n’avons pas mangé ce midi. Nous sommes affamés. Nous trouvons un petit resto, après avoir pris le pouls de la ville et nous être balader sur le marché de nuit.
Fait marquant, pendant notre diner, le sosie de Clint Eastwood était juste derrière nous. Trop la classe !
Le 09/02 – Visite de Vientiane et négociations
Tout d’abord, la ville est propre, pas très grande et facile à vivre. Nous avons apprécié cette première journée. Pour nous c’est une ville à découvrir pour ses restaurants français, ses bâtiments coloniaux et pour son front de fleuve duquel nous pouvons voir la Thaïlande.
Réveil à 7h30 ce matin, nous avons une grosse journée devant nous.
Après un petit-déjeuner « américain », nous partons à la boutique de location de scooter repérée la veille. Tout se déroule parfaitement. 70 000K/jour. Nous remplissons les papiers. Puis vint le moment de donner nos passeports… C’est vrai, nous avons l’habitude maintenant, il faut toujours déposer son passeport en caution. Sauf que cette fois-ci nous voulons le scooter pour une première étape, aller à l’ambassade du Cambodge, à 7km, et faire nos visas. Et sans passeport cela va être compliqué… Nous l’indiquons à la patronne. Elle ne veut rien savoir… C’est avec passeport ou rien.
Un couple de laos arrive dans la boutique et nous interpelle en français. Ils sont en vacances au Laos, mais habitent à Rennes (les bretons nous poursuivent) ! Ils ne pouvaient pas mieux tomber ceux-là ! Madame essaye de négocier pour et avec nous en expliquant la situation. La patronne comprend mais ne veut pas. Elle aurait déjà eu des problèmes avec d’autres loueurs. Nous commençons à perdre espoir. Mathilde, d’ailleurs, commence à partir. Guillaume sent tout de même une ouverture dans le dialogue. Nous insistons. La patronne nous demande alors 500$ de caution afin de remplacer le passeport… Une somme que nous n’avons pas et que de toute façon nous n’aurions jamais laissé. Nous lui proposons de laisser tout notre liquide fraichement tiré la veille, soit 1 500 000k (environ 170€) ! Ce n’est pas rien. Refus ! Nous discutons dans le même temps avec le couple franco-lao. Le contact est bon.
Au bout d’un moment, sans raison aucune, la gérante valide notre proposition. D’après les rennais, elle a vu que nous étions sérieux et que nous avions un bon feeling eux. Parfait !
Guillaume ayant donner tout l’argent qui lui restait, part tirer pour pouvoir payer les visas et le scooter également (car nous n’avions parlé que de la caution…). Mathilde pendant ce temps se fait une nouvelle copine.
Victoire, à 9h30, nous avons notre scooter ! Nous partons immédiatement à l’ambassade, tout fiers de notre négociation. Nous nous dépêchons car nous souhaitons récupérer nos passeports le soir même.
Arrivés sur place, la fonctionnaire, nous dit que cela est impossible. Au mieux nous pourrions les récupérer le lendemain dans la matinée. Sinon à prendre à la frontière. Nous insistons, car il y a une différence de prix importante entre l’ambassade et la frontière : 10$ d’économie tout de même ! Impossible. Nous n’allons pas relouer un scooter le lendemain ou prendre un tuk-tuk, l’économie réalisée à l’ambassade serait donc perdue. Nous laissons donc tomber. Toute la négociation du scooter, tout cela pour rien… Ce n’est pas grave nous essayerons de le faire au consulat du Cambodge à Paksé.
10h, enfin les visites :
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Buddha park en passant sous le pont de l’amitié lao-thaïlandais. Nous retrouvons dans ce parc un franco-espagnol croisé peu de temps avant à l’ambassade. Le mec a voyagé pas mal. Nous discutons une bonne vingtaine de minutes avec lui.
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Wat Sokpaluang
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Wat Simuang
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COPE visitor center. Musée des mutilés suite aux bombes des américains qui n’ont pas explosées et sont restées actives dans les campagnes du Laos. Nous recroisons d’ailleurs les français avec qui nous avions bu des verres au Reggae bar à Vang Vieng (amis de Christophe).
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That Luang
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Patouxai – Arc de Triomphe local. Construction en 1962
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Ambassade de France. Idéalement située et bien protégée. Belle demeure.
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Vat Sisaket. Plus vieux Vat de la ville. En rénovation avec l’aide du gouvernement allemand.
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Presidential Palace. Impossible de le visiter, mais très beau bâtiment colonial
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That Dam
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Lao National Cultural Hall. Enorme bâtiment, mais impossible de le visiter
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Evening food market. Pas d’intérêt
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Petites rues perpendiculaires au Quai Fa Ngum. Notamment les rues François Ngin et Nakéokoummane. De nombreux bons restaurant sont situés dans ces rues.
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Promenade sur le front de fleuve. A 18h pile, les cours de gym en plein air. Trop trop bien. Une centaine de laos se retrouvent, font leur sport au rythme de la musique puissante. Ils ne plaisantent pas avec leur santé… Guillaume s’est même fait dénoncer parce qu’il fumait une cigarette en les regardant !
Nous rentrons à la guesthouse vers 19h. Guillaume passe plus de 2h avec Gaëtan à parler politique internationale, économie, élection présidentielle française, etc.
Le 10/02 – Journée relax / Brunch et premier bus de nuit
Petit-déjeuner à 9h. Bon les laos ont un sérieux souci de compréhension ou de service. Pas le bon café, pas le bon plat… Et c’est partout pareil. Notre statistique : nous avons 75% de chance de ne pas avoir notre plat dans l’heure ou d’avoir un plat qui n’est pas le notre.
Heureusement, nous sommes détente. Parce que ce rythme là, nous en connaissons plusieurs qui auraient pété un boulard ! (#audrey)
A 14h, nous partons bruncher, comme deux parisiens que nous sommes, au Banneton. Nous avions déjà testé leur service à Luang Prabang, et c’était/c’est parfait. Petit-déjeuner continental pour Mathilde, sandwich « Le panam » pour Guillaume. Un délice !
Puis balade digestive dans l’après-midi sur le front du fleuve jusqu’au Chou Anouvong – Statue Monument.
Vientiane nous a bien plu. Ville comme nous le disions précédemment, à taille humaine et où l’on prend le temps de vivre. Le Laos a beaucoup d’influence de différents pays et cela se voit dans la capitale.
Avec si peu d’habitants – 6,5 millions – nous sentons que les pays alentours se « battent » pour récupérer les ressources naturelles du pays et construire les importantes structures (routes, barrage hydraulique, immobilier, etc.). Corée du Sud, Chine, Japon, Thaïlande et même les occidentaux. La France (ex-Indochine), mais aussi l’Allemagne, le Canada et les USA (à cause de son Histoire en Asie du sud est).
Le Laos, comme le Cambodge dépend, à ce que nous voyons, beaucoup des aides internationales… Celles-ci impliquent évidemment des contreparties…
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La France : De part son passé. Les noms des rues sont souvent en français. Aides pour la rénovation et restauration de certains bâtiments historiques.
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L’Allemagne : Aides pour la rénovation et restauration de certains bâtiments historiques.
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Chine : Principalement économique, tous les grands chantiers réalisés au Laos sont chinois…
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Corée du sud et Japon : Aides pour la rénovation et restauration de certains bâtiments historiques. Et embellissement des berges du Mékong sur le front de fleuve.
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USA / Canada : Aides pour les mutilés des mines anti-personnel et fouilles dans les villages pour retirer les mines.
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Thaïlande : le voisin puissant. Il n’y a qu’à traverser le Mékong. Echange économique important et aides à la rénovation de certains bâtiments historiques.
A 18h30 nous prenons notre bus pour le trajet de nuit entre Vientiane et Paksé. Nous verrons demain si l’expérience était bonne et si nous avons réussi à dormir.
Nous rencontrons deux français, Fabien et Maxime. Des babos de compétition dans le mal. Ils ont souhaité « fuir » les élections françaises… Ils se rendent néanmoins utiles, puisqu’ils vont aider les paysans dans une ferme proche de Paksé.
Lecture pour nous deux avant de s’endormir. Guillaume commence son premier bouquin et entame l’un des livres de campagne de JUPPE : « Pour un Etat fort ».
Le 11/02 – Nouvelle ville, nouvelle région
Pas si mal que cela. Nous avons eu très chaud et la longueur de la couchette n’est pas faite pour les grandes jambes de Guillaume, mais bonne expérience. A refaire. Surtout que cela nous permet d’économiser une nuit…
Nous arrivons à Paksé, dans le centre cette fois, à 8h15 du matin. Nous sommes à 1,1km de notre hébergement. Nous y allons à pied. Sur le chemin nous réservons un scooter pour demain matin chez le belge, connu comme le loup blanc à Paksé (Miss Noy, le meilleur rapport qualité/prix). Nous avons rendez-vous ce soir à 18h pour le brief. Nous prenons notre chambre, une bonne douche et préparons la boucle des Bolovens.
A 11h, nous sortons dans Paksé. Mais il n’y a rien à faire dans cette ville. Tout le monde s’y arrête pour ensuite faire la boucle. Nous cherchons donc à louer un scooter pour sortir de la ville et découvrir Champasak. Au bout du cinquième shop (le belge a déjà tout loué) nous trouvons la bonne affaire. Nous partons à 11h45.
Le festival de 3 jours se termine ce soir. Il paraît que c’est un carnage. Et effectivement, il y a beaucoup de cadavres de beerlao et des déchets vraiment partout. Incroyable, qu’ils aient le droit de faire ce genre d’événement dans un site archéologique.
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Wat Phu. Superbe endroit, que, malheureusement, nous ne découvrirons pas sous son meilleur jour.
Nous rencontrons un couple de retraité français avec qui nous discutons une bonne demi-heure. Ils voyagent 4 mois / an (#marieetdenis). Ils sont aussi atterrés que nous de voir l’endroit aussi sale. Pour nous un manque de respect.
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Nous profitons du scooter pour faire le tour de la ville de Champasak et des villages alentours. Nous allons ensuite au Phou Salao. Buddha d’une dizaine de mètres, visible depuis la ville. C’est la meilleure vue de Paksé.
De retour en ville, nous rendons le scooter et allons déjeuner/diner à 17h juste avant notre rendez-vous chez Miss Noy.
Lors du meeting, Yves, le belge, nous fait une présentation détaillée de la petite et de la grande boucle. Nous ne ferons que la petite boucle. Nous sommes une quinzaine de francophones à l’écouter. Il est plutôt cool et marrant. Il tient particulièrement à ses « motos » (avec l’accent belge c’est un délice) et nous averti une bonne dizaine de fois, que de nombreux vols ont lieu chaque année sur le plateau des Bolovens. Pas la peine de faire le costaud, il faut chercher une place sécurisée à chaque point de vue et mettre la chaine de sécurité. De toute façon, il a le passeport de Guillaume en caution. A nous de faire attention.
Nous viendrons chercher le scooter demain matin.
Le 12/02 – Jour 1 : la boucle des Bolovens
Nous récupérons notre scooter à 10h. Il est tout neuf. A peine 1 000km au compteur. Tant mieux, nous prévoyons de faire au minimum 200km en 2 jours. Nous laissons nos backpacks chez Yves et en profitons pour réserver notre nuit du lendemain soir à Paksé. Nous avons déjà réservé le bus du 14/02 au matin pour les 4 000 îles.
Nous passons chercher de l’essence et en profitons pour nous arrêter chez Honda. Guillaume veut connaître le prix de notre moto. 12 200 000k. C’est bien ce que nous a annoncé Yves.
Guillaume a très envie de s’acheter une street bike en rentrant en France. Il en profite donc pour demander le prix du MSX 125. 23 800 000k (environ 2 800€).
Nous reprenons ensuite notre trajet pour l’étape 1 : Paksé à Tad Lo = 86km.
Nous nous arrêtons sur la route à :
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Waterfall Tod Phasouam. Très chère et pas vraiment belle. Nous aurions pu faire également la visite du village ethnique, mais nous savons que ce ne sont pas de vrais villageois… Pas d’intérêt pour nous.
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Local Coffee Plantation de Mr Vieng. Nous retrouvons sur places 3 couples de français. Francis et Chantal à la retraite, respectivement 74 et 67 ans, que nous appellerons les « baroudeurs », enfin surtout Francis, qui cumule a lui seul 7 ans de voyages ! Il avait besoin de cela après son divorce à 57 ans. Gildas et Anaïs, respectivement 30 et 27 ans. Anaïs est chimiste et Gildas responsable de raffinerie pour Exxon Mobile. Ils sont en vacances pour 1 mois au Laos et Cambodge. Enfin, Annaëlle, 25 ans, ex-coiffeuse en reconversion et en voyage seule pour 5 mois et Lauren, 23 ans, photographe de profession et en voyage pour 3 mois. Annaëlle et Lauren, nous les avions rencontrés dans le bus de nuit.
Nous allons tous les 8 dormir à Tad Lo et allons faire un bout de chemin ensemble.
La visite de la plantation de café est intéressante. Monsieur Vieng nous présente son domaine, les 3 sortes de café, les arbres fruitiers et la faune. Il décroche d’ailleurs une feuille repliée sur elle même et renfermant des fourmis rouges. Une sorte de cocon. Il la froisse, la roule, avec ses habitantes dedans. Il ouvre la feuille, les fourmis sont écrasées et nous demande de sentir. Une odeur de vinaigre blanc s’empare de nos narines. Il prend une pincée et la porte à la bouche. Il nous propose d’essayer. Nous nous exécutons. Un goût très acide. Pas mauvais.
La visite terminée, nous commandons tous une tasse d’arabica de sa plantation. Nous échangeons tous les 8 sur nos parcours et sur nos prochaines destinations. Bon moment.
Nous repartons. Sur la route nous croiserons un serpent vivant. Belle agilité. En nous entendant arriver, il accélère et traverse la route à une vitesse déconcertante.
Nous arrivons à Tad Lo vers 15h. Nous allons directement réserver notre chambre sur les conseils de Yves et mettons notre scooter en sécurité. Nous retrouvons Gildas et Anaïs. Ils viennent de prendre la même guesthouse.
Notre bungalow est hyper confort et très spacieux.
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Nous allons à pied à la Waterfall Tad Lo, à quelques centaines de mètres. Nous faisons une grande balade à 2 jusque 16h30, puis retrouvons nos nouveaux amis. Francis connaît déjà les lieux et nous propose de rester encore quelques instants car les 2 éléphants du domaine vont prendre leur bain d’ici quelques minutes. Effectivement, 16h45, les 2 pachydermes s’approchent avec leurs cornacs. Nous sommes tous les 7 au première loge (Chantal est restée à la guesthouse). Nous profitons du spectacle jusque 17h45. Lauren aura ainsi eu le temps, en voulant prendre des photos trop proches de l’un d’eux, de se prendre un coup de trompe et de se retrouver au sol. Effectivement, Francis nous avait prévenu, l’un des éléphants est volontairement mis à l’écart lors de son repas…
Nous décidons de prendre l’apéritif et certainement de diner par la suite ensemble. Le diner est d’ailleurs très convivial. C’est une grande tablée d’une vingtaine de personnes. Nous prenons tous le menu « famille ». De nombreux plats sont amenés et tout le monde se sert au fur et à mesure. Mais attention, les laos ne veulent pas que l’on se serve, tant que tous les plats ne sont pas présentés la table. « Il y a des règles à respecter » doivent-ils se dire en voyant les premiers se servir !?
Nous échangeons davantage sur les voyages, nos métiers, nos envies, nos familles. Des gens passionnés. Nous sommes tellement bien que nous décidons de rouler ensemble demain. Rendez-vous pris. A 8h15 chez Annaëlle et Lauren pour le petit-déjeuner.
Le 13/02 – Jour 2 : la boucle des Bolovens
Etape 2 : Tad Lo à Paksé en passant par Thateng et Paksong = 114km.
Tout le monde est à l’heure ce matin. Banana pancake de champion pour bien débuter la journée. Nous assistons pendant le petit-déjeuner au démarrage en fanfare d’un autre français en scooter. Le type allume sa moto et reste avec la poignée accélérée. Sa moto, forcément, devient incontrôlable. Il fonce tout droit dans la porte de la guesthouse, cherche à s’en défaire tout en gardant sa main sur la poignée de l’accélérateur… La scène dure 3-4 minutes. Un grand moment de solitude pour lui, mais une belle barre de rire pour nous tous !
Nous décollons à 9h20 pour le village ethnique chez Monsieur Hook – Captain Hook homestay. C’est lui-même qui nous fera la visite. Nous sommes 9 à suivre Monsieur Hook. Nous 6, plus un couple de français et « motoman ».
Monsieur Hook nous fait la présentation de sa plantation avec un peu plus de détail que la veille. Il nous refait d’ailleurs le coup des fourmis.
La deuxième partie de la visite est la présentation de son village ethnique. Tout d’abord, Hook est maintenant surveillé par les siens car il a quitté le village étant jeune pour étudier, notamment l’anglais. Il a eu par conséquent des relations avec des personnes extérieures à l’ethnie. Il n’a plus le droit non plus de rentrer dans les maisons d’autres villageois. Il doit donc rester chez lui… Son ethnie est très fermée et les villageois sont dépendants du chamane… Ambiance !
Nous avons appris beaucoup de choses sur l’ethnie au mœurs et coutumes particulières :
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Les hommes sont polygames et peuvent avoir jusqu’à 10 femmes.
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Les enfants sont mariés dès le plus jeune âge. Généralement 8 ans.
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La jeune fille a sa première grossesse vers 13 ans.
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Les femmes accouchent dans les bois, seules. Elles doivent revenir propres, sans trace de sang. Elles peuvent ainsi rester jusqu’à 10 jours à l’écart.
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Les chamanes définissent les prénoms des enfants à chaque pleine lune. Pour cela il faut que les parents aient fait un rêve adéquat. S’il n’y a pas Le rêve parfait ou que le rêve ne plait pas au chamane, le prénom est décidé à la prochaine pleine lune. Ce qui donne très régulièrement des situations cocasses. Exemple de Hook, il n’a eu un prénom qu’à ses 1 an. Et son fils qu’à ses 4 ans !
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Les villageois peuvent évidemment se marier en famille. Exemple Hook est avec sa cousine.
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Au décès de l’homme, les femmes sont littéralement données comme épouses au frère du défunt. S’il n’y a pas de frère, au père et ainsi de suite.
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Les enfants dès le plus jeune âge fument le bang.
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Ils sacrifient les animaux pour les dieux.
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Etc.
Ce ne sont qu’une partie des rites.
L’ethnie ne se considèrent pas comme lao. C’est pour cela qu’il y a une cinquantaine d’année le gouvernement lao, les a installés au plus proche du « peuple ». Ils sont en fait originaires des montagnes du nord du Laos (frontière du Vietnam), compliqué d’accès.
Une expérience fascinante qui demande à sortir de ses préjugés et d’oublier d’où nous venons, notre éducation.
Nous partons ensuite pour la cascade Tat Suong, sans Francis et Chantal. L’endroit est paisible. Nous ne sommes que tous les 6. Aucun touriste à la ronde.
Toute ces émotions nous ont creusé. Nous nous arrêtons à Suan Sinouk Coffee Plantation pour déjeuner. Cadre idyllique. Les plats sont excellents, d’autant plus qu’ils ont oublié de nous compter 2 assiettes… Nous nous demandons comment cela est possible ? Nous sommes 6 et nous prenons chacun un plat… Enfin, c’est toujours meilleur quand c’est gratuit ! Les serveurs sont agréables, nous leurs apprenons quelques mots en français.
Nous descendons tous jusqu’à Paksong, où nos chemins se séparent. Toujours aussi sympathique de partager les trips avec d’autres personnes.
Nous ne sommes plus que tous les 2 lorsque nous nous arrêtons à la Waterfall Tad Yuang. A peine arrivée, nous reconnaissons immédiatement Monsieur Inpong, le propriétaire des lieux, décrit par Yves (les motos). Il parle effectivement beaucoup. Ancien cadre en France, il est revenu « au pays » pour sa retraite. Il se présente d’ailleurs sous le pseudonyme « le berrichon du Mékong ». Nous n’avons pas essayé de chercher sur Internet mais il semblerait qu’on le retrouve sur Google…
Cette cascade vaut le coup d’œil. Nous prenons le temps de discuter avec un moine cambodgien, en vacances pour quelques jours avec sa famille.
Nous rentrons à Paksé vers 18h30 et rendons notre moto après 30km de route/piste en travaux, hyper poussiéreuse et la nuit.
Nous récupérons nos sacs, notre chambre et allons diner. Nous sommes exténués.
Au total nous aurons parcouru 250km (200km de ville en ville et 50km de visites alentours).
Le 14/02 – Départ pour les 4 000 îles
Nous commençons la journée par échanger nos kips en dollars de façon à payer nos visas au Cambodge.
Notre bus vient nous chercher à 8h00 comme prévu devant notre hôtel. Direction les 4 000 îles adorées de Nolwenn.
Nous arrivons à 11h30 à l’embarcadère de Don Khone. Nous déposons nos sacs à la guesthouse et allons déjeuner vers 13h.
De retour, nous sommes claqués. Une petite sieste s’impose. Enfin petite… Nous nous réveillons à 16h30 ! 2h de sieste ! Nous en avions grandement besoin.
Nous prenons nos marques en nous baladant le long du Mékong. Les couleurs du coucher du soleil sont magnifiques. Nous sommes subjugués.
Diner au bord de l’eau et comme d’habitude erreur sur la note… Il suffit d’avoir l’œil et tout se passe bien. Ils reconnaissent facilement leurs erreurs ou leurs entourloupes… D’ailleurs avec la pression, les laos font encore des erreurs de calculs, mais dans le sens du client… Et nous ne disons rien, budget oblige. 16 000k d’économisés.
Le 15/02 – Découverte plus poussée de Don Khone
Les enfants ont l’air plus heureux de vivre ici. Ils sont souriants, prennent le temps de dire bonjour et check avec nous régulièrement. Peut-être sont-ils plus habitués à voir des voyageurs ?
Nous partons de la guesthouse vers 11h. Nous allons à la Waterfall Li Phi et Tad Somphamit. Un ensemble de cascade magnifique !
Au bout de cette succession de paysage, il y a un bar. L’Oasis. Bungalow à disposition, musique et vue sur le Mékong et le futur coucher de soleil ! L’eau n’est pas turquoise, cela reste le Mékong, mais l’endroit est vraiment beau.
Tellement bien, que Guillaume, fait l’aller-retour pour chercher le PC et les câbles de recharges. 1h de marche. Nous resterons tout l’après-midi.
Annaëlle et Lauren, des Bolovens, nous retrouvent vers 16h30. Nous avons trouvé notre petit coin de tranquillité. L’accès est cependant un peu cher 35 000k/personne. Ce prix comprend tout de même les waterfall, l’accès au bar et le passage du pont entre les 2 îles (Don Khone et Don Det). Mais ce tarif élevé en décourage plus d’un… Parfait pour le repos.
Nous repartons à 18h après avoir observé avec attention le coucher du soleil. Les 70 000k/couple ont largement été rentabilisés.
Sur le chemin du retour, nous croisons Renaud, un québécois ami des filles, rencontré lors de leurs précédents périples dans le nord du Laos. Nous irons diner tous ensemble ce soir !
Renaud a beaucoup d’humour et est très gentil. Il repart demain à Trois-Rivières (en passant par Bangkok) après un voyage de 2 mois sans sa copine. Il travaille dans le bâtiment, mais se cherche un peu. Il envisage de faire un long voyage en Amérique du Sud avec sa compagne. Guillaume a bien discuté avec lui du Québec. Nous avons notamment appris que les québécois n’étaient que 10% à parler anglais… Ouf non ?
Vient l’heure de l’addition. Pas salée du tout, surtout que les plats sont divins et copieux. Mais Renaud se rend compte qu’il n’a plus de portefeuille… Merde, surtout qu’il repart demain… Nous refaisons le chemin avec lui. Impossible de remettre la main dessus. Lauren lui paye son diner et les filles lui donneront 500 000k chacune. Il les remboursera par virement une fois rentrée.
Le portefeuille serait resté dans le panier du vélo. Effectivement, peu de chance pour qu’il y reste.
Nous rentrons nous coucher et nous donnons rendez-vous vers 10h30 pour faire le tour de l’île en vélo.
Le 16/02 – Les rois de la pédale ne sont pas toujours chanceux
Qu’on se le dise, nous ne sommes pas sur une journée normale aujourd’hui (#teasingdefou).
Nous retrouvons les filles à 10h15 pour le petit-déjeuner, puis allons louer nos vélos vers 11h30 pour notre TDI (tour de l’île). Rendons à César, ce qui est à César : belle négociation de Annaëlle qui nous a permis d’économiser 10 000k au total !
Qu’avons-nous apprécié ?
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Bo Hu Waterfall et plage à l’ouest de l’île.
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Puis cap au sud de l’île. Nous sommes alors très proche des dauphins d’eau douce. Malheureusement le budget ne nous permet pas de faire cette excursion.
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Nous remontons et allons à l’est de l’île pour apprécier la Tod khone Pa Soi falls. Rien d’incroyable.
Les chemins sont plats mais avec beaucoup de pierres. Les derniers kilomètres nous permettrons de rejoindre notre point de départ et de boucler la boucle comme dirait l’autre.
A 1km de l’arrivée, le pneu de Guillaume explose dans un grand bruit ! Four rire général ! Il finira donc la boucle à pied en poussant son fidèle destrier. Les filles se moquent de lui et sont ravies de pouvoir le doubler… Même Mathilde. Bravo !
Nous arrivons enfin. Passage au stand pour changer de vélo, car nous voulons passer le pont français afin de rejoindre Don Det pour le coucher du soleil. Nous avons repéré un belvédère. Nous faisons une pause goûter afin d’attendre le coucher du soleil.
Nous reprenons nos vélos vers 17h15. Nous passons le pont sans encombre et sans payer. Annaëlle est restée à la guesthouse pour appeler sa sœur. Nous sommes qu’avec Lauren.
Nous cherchons le point de vue, mais celui marqué sur Maps.me est à 5km… Trop loin. Nous faisons donc demi-tour et décidons de regarder le coucher de soleil sur le pont. Bon spot.
C’est à ce moment que les choses se gattent… Nous nous arrêtons au quart du pont. Lauren et Guillaume sortent leurs appareils respectifs. Guillaume tout en sachant que c’est une connerie, car la béquille du vélo n’est pas stable, remet le sac de son appareil, avec son deuxième objectif, la GoPro, les câbles, les cartes SD et les passeports, dans le panier du vélo. Il arme et en deux seconde son vélo se renverse. Nous voyons alors le sac basculer par dessus le pont… Directement dans le Mékong !
Panique générale… « Les passeports sont dans le sac » hurle Guillaume ! Mathilde pense pouvoir sauter du pont… Il y a quand même 5/6 mètres de haut et nous ne connaissons pas la profondeur. Pendant ce temps, le sac est emporté par le courant puissant du Mékong.
Guillaume court de l’autre côté de la rive et à hauteur du sac, qui par chance ne coule pas, il flotte tranquillement en suivant le courant, aborde un lao en lui demandant s’il a un bateau pour repêcher notre sac, en lui montrant du doigt. Nous nous approchons du bord afin d’analyser la situation. Pas de bateau en vue… ça se complique.
Une voix s’exprime du haut du pont en lao. Mathilde vient d’expliquer notre cas à une locale. Ses indications sont pour le jeune homme qui se tient à coté de Guillaume. En 17 microsecondes notre ami lao se retourne, regarde Guillaume et plonge dans le Mékong tout habillé ! Le dingue ! Effectivement pas le temps de réfléchir… Il récupère le sac, qu’il noie quelques fois à cause de son crawl. Tout le monde l’applaudit. Il revient aussi vite qu’il a sauté. Belle réactivité le garçon !
Guillaume l’aide à remonter sur la berge et le remercie mille fois. Il a fait du bon boulot notre sauveur ! Guillaume vide le sac d’eau et reprend au plus vite les passeports pour ne pas les mouiller davantage. En se retournant, plus personne ! Un vrai super-héros ! Il a disparu après avoir exécuté sa mission. Merci encore mon gars !
Nous faisons le bilan. Les passeports sont en bon état, humide, mais ça devrait le faire pour le passage de la frontière demain. La GoPro pas de soucis, elle est waterproof (#mercilesamisdavoirmisleprix). Par contre, l’objectif de l’appareil, les cartes SD et les câbles sont vraiment transpirants d’eau.
Nous rentrons à la chambre, après avoir rendu les vélos, et mettons tout sur les serviettes, le ventilo à fond, pour qu’ils sèchent. Nous verrons cela dans quelques jours. Le plus important ce sont les passeports.
Nous avons eu beaucoup de chance au final. Cela aurait pu être plus pénible pour nous.
Nous retrouvons nos deux acolytes et allons diner en débriefant de cette folle histoire !
Merci encore au jeune lao plein de courage, de sang-froid et sans arrière pensée. Il nous a bien sorti de la merde et a redoré l’image de son pays !
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