Du 10 au 24 juillet 2017
Colombie
Le 10/07 – 2 jours en 1. Partie 2 : Vol pour l’Amérique du Sud
Retour dans le temps, puisque nous sommes partis le 10/07 à 18h30 d’Auckland et arrivons à 20h30 (toujours) le 10/07 à Bogotà ! Nous avons passé plus de 16h en vol et 2h d’attente à l’aéroport de Santiago du Chili (escale).
Impossible de dormir dans l’avion. Nous avons enchainé les films…
Nous prenons un taxi depuis l’aéroport pour gagner notre hôtel au centre de la ville. Il est 22h quand nous récupérons notre chambre. Nous n’avons qu’une envie c’est dormir. Nous verrons demain le budget et le planning des prochains jours.
Kiss.
Le 11/07 – Jour 1 à Bogota
Nous étions effectivement fatigués… Nous nous levons à 14h et mettons le nez dehors à 14h30. Nous avons tout de même eu beaucoup de mal à trouver le sommeil. Nous faisons le tour de notre quartier :
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Plaza de Bolivar. Place centrale de Bogotà.
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Palacio Lievano
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Capitolio Nacional
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Nuestra Señora del Carmen
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Museé de Bogotà. Exposition de photos d’Ernest Bourgarel, ambassadeur de France en Colombie entre 1893 et 1900.
Etrangement, le centre de Bogotà est organisé à l’américaine, les rues sont parallèles et se suivent : calle 1, 2, 3, etc.
Nous déjeunons dans un petit bouiboui, pour pas cher.
Nous rentrons à 17h30 à l’hôtel et faisons le planning de nos 15 jours en Colombie, terminons l’écriture de la NZ et faisons un point sur notre budget.
Le 12/07 – Jour 2 à Bogota
L’une des pires nuits de notre vie. Impossible de dormir. Les yeux grands ouverts jusqu’à 3h du matin. Nous dormons au maximum 3h cette nuit, entre le bruit de la rue, le peu d’espace dans le lit et le froid.
A savoir : Bogota est à 2700 mètres d’altitude. C’est donc une ville fraiche toute l’année. Il n’y a pas vraiment de saison (#ilnyaplusdesaisonmabonnedame). Pourtant, Bogota est habité par près de 8 millions d’habitants. Fondée le 6 août 1538 par le conquistador espagnol Gonzalo Jiménez de Quesada (1509-1579), elle est la capitale administrative, économique et politique de la Colombie.
Les visites de la journée :
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Museo de Desarrollo Urbano. Musée de la police. A faire, très bien expliqué par des policiers fiers de leur métier.
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Catedral Primada de Bogota. Aperçue hier sur la place centrale, nous découvrons aujourd’hui l’intérieur.
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Casa de la Moneda (musée de la monnaie) et Museo Botero (artiste colombien) connu pour ses sculptures corpulentes. Des musées gratuits et intéressants.
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Chorro de Quevedo
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Eglise San Francisco.
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Museo del oro. Musée de l’or. Super bien fait. Il y en a pour au minimum 2h de visite.
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Cerro de Monserrate et Nuestro senor de Monserrate-estar con dios. Une vue sur toute la ville à 3200 mètres d’altitude. Pas la force d’y aller en marchant… nous prenons le téléphérique.
En route nous déjeunons pour vraiment pas cher, une part de pizza et un soda. Toujours marrant d’expliquer nos commandes en espagnol… Les colombiens ne parlent pas un mot d’anglais.
Nous rentrons à l’hôtel peu après 18h. Nous prenons le temps de faire quelques recherches sur internet et commandons un taxi pour nous emmener à la gare routière. Nous partons pour Cali. Nous n’avons pas encore nos billets.
Nous arrivons à la gare routière à 20h. Il reste de la place pour le bus de nuit de 21h40. Parfait.
Les sièges du bus sont confortables. Nous dormirons certainement mieux que les deux précédentes nuits, malgré les 2 films à fond, que personne ne regarde... En route pour 10 heures de trajets.
Le 13/07 – La nuit dans le bus et la découverte de Cali
La nuit a été fraiche mais correcte. Nous nous attendions à pire. Nous utiliserons donc le bus de nuit pour d’autres longs trajets.
Nous arrivons à 9h à Cali. Nous rejoignons directement notre hôtel en taxi et récupérons notre chambre. L’endroit est très propre et très sympa.
Cali est plus charmant que Bogota. Il faut dire, qu’il fait beau… Cela joue pour beaucoup. Les rues sont aussi plus aérées.
Les visites du jour :
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Parque Artesanal Loma de la Cruz. Une multitude de petits artisans
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Quartier San Antonio
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Calle de la Escopeta, que nous pouvons également appeler la rue du « street art ». A savoir « escopeta » veut dire « fusil de chasse » en espagnol. Denis, nous comptons sur vous pour retenir ce mot. (#monpapaestchasseur)
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Catedral San Pedro
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Plaza de Caicedo
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La Ermita. Eglise blanche sur les quais.
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Parque La Retreta et Puente Ortiz. Parc et pont en face de La Ermita sur les quais de Cali.
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Museo La Tertulia. Musée d’art contemporain. 2017 étant l’année France-Colombie, il y a pas mal d’expositions d’artistes français.
Le moins que nous puissions dire, c’est que Cali est très fournie en « street art ». Est-ce la capitale du street art ? Les villes en Amérique du Sud sont-elles toujours aussi fournies ?
Nous rentrons après avoir fait quelques courses pour le diner de ce soir et le petit-déjeuner, vers 16h. Notre guesthouse dispose d’une cuisine et de beaux espaces communs.
Nous regardons ce soir le film de Mathieu Kassovitz sur les événements de Nouvelle-Calédonie : « l’ordre et la morale ».
Le 14/01 – Jour 2 à Cali
Réveil tranquille à 10h30.
Nous commandons un Uber à 13h. Jorge viens nous chercher. Très cool ce Jorge. Daft Punk dans la voiture ! Il nous accompagnera tout au long de la journée pour les visites suivantes :
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Cristo Rey construction en 1953. 26 mètres de haut. Construit avant le Corcovado de Rio, mais avec 12 mètres de moins.
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Las Tres Cruces. Trois croix en haut d’une colline en face du Cristo Rey. Nous souhaitons redescendre à pied pour rejoindre le centre-ville, mais un policier nous déconseillera de le faire après 13h, car il n’y a plus de surveillance policière… Bienvenido en Colombia ! Nous avions effectivement traversé un quartier qui semblait chaud en arrivant. Nous repartons donc avec Jorge.
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Capilla de San Antonio. Une place, un parc et une église.
Nous repartons à pied. Guillaume décide de sortir son appareil photo et de la garder à la main. Il en a marre de la ranger à chaque photo. Mais au bout d’une centaine de mètres, dans la rue, une dame bienveillante, nous conseille de ranger notre appareil photo car nous arrivons dans un quartier tendu… Bienvenido en Colombia !
C’est vrai que nous faisons vraiment touristes, même les clochards nous interpellent en anglais…
Nous rentrons dans notre quartier à 16h. L’heure de l’apéro !!! Non, c’est terminé l’apéritif. Nous ne sommes plus en van. C’est l’heure du gouter. Nous dégustons un « Pan Hawaiano » la forme d’un pain au chocolat (ou chocolatine, ou pain au chocolOOO dans le nord) au jambon, fromage, ananas. Excellent.
Nous mangeons vraiment pour rien : 2 Panes Hawaianos + 1 coca zéro + 1 eau gazeuse = 8900 Pesos ! Soit 2,57€ !!! Même pas le prix du coca en France !
Il fallait prendre des forces pour ce soir… Nous avons un cours gratuit de Batacha de 19h à 20h. Nous sommes vraiment pitoyables. Aucun rythme. Ça fait mal de se regarder dans la glace. Le pire arrive lorsque nous changeons de partenaires… Les pauvres. Malgré cela, nous nous sommes bien marrés.
Nous dinons ensuite le restant des soupes que nous avions achetées en NZ et regardons le film « Le fondateur », histoire de Mac Do. (#mavieestunrail)
Conseil d’un local pour un futur voyage en Colombie : Jorge (chauffeur uber) nous a conseillé d’aller à San Cipriano sur la côte colombienne tout proche de Buenaventura. Nous n’avons malheureusement que 2 semaines en Colombie. Nous n’aurons pas le temps de passer par la côte ouest.
Le 15/07 – Salento : un village charmant
Nous prenons un Uber pour nous emmener jusqu’au terminal de bus.
Nous partons pour Armenia vers 10h30. 4h de trajet. Puis embarquons dans un autre bus local pour le village de Salento. Nous arrivons sur place à 15h30.
Le temps de récupérer notre chambre, nous visitons le village à partir de 16h :
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Rues colorées dans le village
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Ambiance décontractée. Spectacle de danse et autres attractions sur la place Bolivar
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Nous déambulons dans les rues pour rejoindre les miradors postés dans le haut de la ville. Premier aperçu de la vallée de Cocora
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Nous allons au bar « Los Amigos » qui nous a été conseillé par une française qui travaille dans le village et découvrons le sport traditionnel colombien : le Tejo (ou pétanque colombienne). Le Tejo, comment ça marche ? (#michelchevalet) Chaque participant a un palet de métal pesant environ 680g, appelé "tejo", qu'il doit envoyer à une distance d'environ 20 mètres (pour les professionnels, nous, nous sommes à 7 mètres), sur une cible carrée (1m sur 1), appelée "cancha", fixée à un angle de 45°. La cible est recouverte d'une couche d'argile pour que le tejo reste fixe. Au centre de la cible se trouve un anneau de métal circulaire appelé "bocín" sur lequel sont placés 5 paquets triangulaires en papier plié, appelées "mechas", qui sont remplies avec de la poudre (explosion à l'impact). Le but est de lancer le tejo à l'intérieur du bocín et de frapper les mechas afin de créer une explosion, et finalement marquer le plus de points possible. Une partie se joue en 20 points. 6 points pour un palet dans le bocín, 3 points par mechas touchés et 1 point si le palet retombe au minimum dans l'argile.
Résultat final : 20-15 pour Guillaume
Nous terminons ensuite notre soirée à l’emplacement des food-trucks. Endroit et colombiens hyper sympas. Nous buvons un mojito et dinons. Arepa Domino pour Guillaume : galettes de maïs avec haricots noirs, avocat et fromage. Mathilde se laissera tenter par une Arepa Catira : galettes de maïs, poulet, fromage et poivrons.
Après une petite phrase assassine de Mathilde voyant un colombien en pancho : « Il s’est perdu pepito » … et une certitude de Guillaume : « Yuri Buenaventura est colombien !? Toujours cru qu’il était cubain… », nous rentrons vers 21h et regardons le film « Demain tout commence ».
Le 16/07 – Salento : la vallée du Cocora
Départ pour la vallée de Cocora à 8h30 après avoir fait quelques courses pour le déjeuner.
Nous partons en Jeep Willis. Plus de place dans le véhicule, pas grave nous ferons les 30 minutes de trajet debout à l’arrière, les cheveux au vent.
Randonnée dans la vallée de Cocora à 2820 mètres : 15 kilomètres réalisés sous un beau soleil en première partie de journée, puis sous un orage violent à partir de 14h et jusqu’à la fin de la marche (15h30).
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Nous rencontrons pendant notre randonnée Anaïs et Max, deux amis en vacances pour 15 jours en Colombie. Ils sont de Paris et connaissent « Chez Bouboule » ! Ça ne peut être que des belles personnes.
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Nous allons jusqu’à la « Casa de los Colibris ». Les colibris sont en total liberté. Difficile de les prendre en photos. Sont rapides les bougres.
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« Bosque de Palmas ». Un vrai décor digne de « Jurassic Park » (cette expression n’est malheureusement pas de nous mais de Max). Vallonnée, vert, humide et sous la brume ce jour-là. La vallée est aussi réputée pour ses palmiers de cire au très fin et long tronc. Les plus hauts du monde.
De retour à Salento nous prenons une bonne douche bien chaude et retrouvons Anaïs et Max dans le bar que nous avons découvert la veille : « Los amigos » et jouons au Tejo. Une nouvelle expérience pour eux aussi. Nous buvons quelques bières et sympathisons avec le type du bar. Il est 20h et nous avons très faim. Nous allons diner tous les 4 au restaurant le « Brunch » déjà testé par de nombreuses connaissances tourdumondiste. Bonne adresse !
Nous nous quittons vers 21h30. Ils partent demain pour Carthagène et nous pour Medellin.
Le 17/07 – Une journée de transport pour gagner Medellin
Nous prenons le premier bus de Salento à 8h afin de rejoindre Armenia. 1h de trajet.
Puis, depuis le terminal de bus d’Armenia nous prenons un second bus pour Medellin. 8h de trajet. Par chance tout se goupille bien. Nous prenons nos transports sans attendre plus de 5 min !
Nous arrivons à notre hôtel vers 17h après avoir passé un bon moment avec Rodrigo (le nom a été changé par peur de représailles) dans le taxi. Il est hyper cool et nous donne quelques règles de vie à respecter dans Medellin. Pas de portable dans la rue notamment. Même s’il y a beaucoup de policiers en Colombie (c’est d’ailleurs un honneur pour eux de travailler dans la police), même dans les villages, la Colombie reste la Colombie. Rodrigo fera également des éloges sur l’accent español de Guillaume… Ahah.
Nous faisons un petit tour dans notre quartier afin de prendre le pouls et surtout manger !
Nous retournons à l’hôtel vers 18h15 et faisons le point pour la visite du village de Guatapé de demain. A savoir, en Colombie et en Amérique du sud en général, le train n’est pas très développé. Les longs déplacements se font donc en avion ou en bus.
Pour rester dans le thème mobilité, nous avons remarqué que Renault était très présent en Colombie. C’est d’ailleurs le Numéro 1 dans le pays grâce aux Sandero et Duster… les modèles Dacia étant frappés du losange.
Le 18/07 – Découverte du village coloré de Guatapé
Debout 7h30. Nous partons à 8h10 avec un Uber jusqu’au terminal nord de bus. 6800 pesos la course pour 20 minutes de trajet (environ 2 euros). Uber reste moins cher que les taxis, même si, à course identique, nous en aurions eu pour 10000 pesos. Il y a donc très peu d’écart.
Nous prenons le bus de 9h15 pour Peñol et arrivons à 11h15 à la « Piedra del Peñol ». 750 marches à gravir afin d’admirer la « plus belle vue du monde » selon les Colombiens. On va se détendre tout de suite, oui c’est joli, mais non ce n’est pas la plus belle vue du monde. D’ailleurs, l’entrée par personne est chère (trop) : 18000 pesos (environ 5,20€). Comparé aux autres tarifs pratiqués dans le pays, ce point d’intérêt ne les vaut pas. Prix estimatif des Tics : 5000 pesos.
Piedra del Peñol est un monolithe de 220 mètres de haut, estimation du poids 10 millions de tonnes, se trouve à 2135 mètre d’altitude et au milieu d’une étendue d’eau créée par l’homme. La maison de vacances de Pablo Escobar se trouvait sur l’une des presqu’îles. Nous employons le passé pour deux raisons. Première raison Escobar est mort depuis le milieu des années 1990 et deuxième raison parce que la bâtisse est en ruine.
Nous descendons du sommet vers 12h15. Un petit gars nous interpelle et nous propose de nous emmener jusqu’au village pour 10000 pesos (environ 2,88€). Il n’y a que 4 kilomètres, mais il fait chaud et nous n’avons pas envie de marcher… Nous validons.
Arrivée au village nous déjeunons. Au menu : « Bandeja Paisa » spécialité de la province. Du riz, de la viande hachée, du Chicharron (morceau de porc cuit dans sa graisse), un œuf au plat, une tranche de banane, un chorizo, un demi avocat, de la tomate, de l’arepa (pain de maïs) et des haricots. Excellent et très copieux. Nous conseillons de le partager.
Nous partons ensuite pour la visite de Guatapé vers 13h30. Un village charmant et coloré. Chaque habitant a mis sa pierre à l’édifice en décorant sa maison de couleurs différentes. Les points d’intérêts :
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Calle de los recuerdos. Petite rue emblématique du village, très colorée et toujours propre.
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Plazoleta de los Zocalos. Petite place colorée où sont regroupés quelques boutiques de souvenirs attrayantes.
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Virgen del Carmen. Jolie église sur la place principale du village.
Nous faisons le tour en 1h30 et reprenons le bus pour Medellin à 15h. Dans les bus publics, nous retrouvons le même système qu’en Asie. Il n’y a pas d’arrêt de bus. Tu attends n’importe où dans la rue et les bus s’arrêtent pour savoir où tu souhaites aller. Les vendeurs de rues grimpent rapidement dans le bus, font le tour des voyageurs en chantant, vendant des boissons, etc. et repartent aussi vite en sautant du bus en route (à vitesse réduite). Dans les grandes villes, idem. De nombreux marchands de rue proposent des plats cuisinés sur place, des boissons, etc. Les prix sont très bas, comme en Asie.
Nous arrivons au terminal nord à 17h. Nous en profitons pour acheter nos billets de bus pour le trajet de nuit que nous ferons demain en direction de Santa Marta. A l’extrême nord du pays, les caraïbes !
Nous rentrons à l’hôtel à 17h30. Notre chauffeur est un jeune colombien plutôt agréable. Les colombiens sont vraiment charmants. Les colombiennes aussi mais ont, en plus, un petit côté cagoles du sud avec de généreuses formes.
Dans les grandes villes, certes, il y a beaucoup d’agitation, de personnes en difficultés qui font les poubelles et d’hommes au profils louches, mais rien d’inquiétant.
Nous ressortons vers 18h30 pour acheter quelques Empanadas au poulet et au fromage.
Le 19/07 – Une nuit agitée et la visite de Medellin
Nous avons passé une nuit ahurissante. Nous sommes depuis la nuit dernière dans un hôtel de passe. 5000 pesos de l’heure la chambre. Pas cher quand même. Nous avions un léger doute la nuit dernière, mais après cette nuit, nous en sommes certains… Dommage, car l’établissement est très propre et peu cher.
Hier soir cela dépasse tout ce que nous pouvions imaginer :
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Gémissements des filles
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Musique d’ambiance des chambres à fond
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Claquement de porte et changement de clients réguliers
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Stade supplémentaire : 23h30, entre deux gémissements, entre nous, excessifs, Guillaume entant une femme de ménage écoper dans le couloir. Qu’est-ce que cela peut bien être ? (#non3BGpasdeblaguesalace…) Guillaume met un pied à terre… Inondation dans la chambre !!! Nous avons 1 à 2 centimètres d’eau par endroit ! Merde, nos affaires sont sur le sol. Guillaume réveille Mathilde. Ouvre la porte et demande ce qu’il se passe à la femme de ménage. Inondation dans l’une des chambres, qui inonde tout l’étage !!! Mathilde se lève, pose un pied par terre et s’étend de tout son long sur le sol. Première réaction de Guillaume : rire. Deuxième réaction, en voyant Mathilde se tenir le coude, « ça va mon tic ? ». Nous mettons toutes nos affaires sur le lit. 2 sacs de mouillés, mais aucun matériel électronique touché. Nous appelons la réception et demandons à changer de chambre. Nous montons d’un étage, ramenons toutes nos affaires et éteignons les musiques encore en marche dans les chambres vides. Nous retrouverons finalement notre sommeil vers 00h30.
Nous faisons le bilan ce matin avec la réception en expliquant que c’est n’importe quoi et que nous voulons un remboursement. La fille de la réception n’arrive pas à joindre le boss. Nous verrons cela cet après-midi. L’hôtel nous offre tout de même, gracieusement, les heures supplémentaires de location de la chambre pour laisser nos sacs… (#non3BGtoujourspasdeblaguesalace…) Sinon nous aurions dû payer 15000 pesos (check-out à 14h et nous souhaitons récupérer nos bagages à 17h).
Revenons à la visite. Medellin ville de Pablo Escobar. Ce nom, tristement célèbre, n’est d’ailleurs plus prononcé ou très peu. Les colombiens souhaitent donner une autre image de la Colombie. Medellin, ville la plus dangereuse du monde dans les années 80. Avec ses plus de 3,3 millions d’habitants, Medellin est la deuxième ville de Colombie après Bogota.
Nous faisons la visite guidée gratuite de la ville (Free Walking Tour). Un pourboire volontaire est juste demandé. Nous avons rdv avec Marie, notre guide pour 4h, au métro Alpujarra (2km de notre hôtel). Nous sommes une vingtaine de jeunes touristes. La visite se fait en anglais. Super enrichissant d’avoir l’œil d’une autochtone sur sa ville. Nous avons ainsi les anecdotes et les informations sur les quartiers.
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Old railway station
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Alpujarra admnistrative center
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Square of lights
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Vasquez and Carré buildings
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Palacio nacional
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Veracruz Church
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Botero square
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Muruals and Berrio park
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Bolivar park
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Metropolitan Cathedral
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San antonio park
La visite se fait sous un soleil de plomb. Heureusement de nombreux vendeurs ambulants proposent des boissons rafraichissantes, notamment à base de canne à sucre. Délicieux ! (Cette boisson a certainement un nom mais nous l’avons perdu).
Vers 13h30, à la fin de la visite guidée, nous prenons le métro ligne B, sur les conseils de Marie, pour prendre la remontée mécanique de l’ouest de « San Javier ». Nous allons jusqu’à l’arrêt « La Aurora ». Il y a 4 remontées mécaniques dans Medellin. Elles ont été construites dans le but de reconnecter les quartiers pauvres, les favelas, sur le flanc des collines, au centre de la ville. Inutile de vous dire que nous ne sommes pas descendus au dernier arrêt… Le panorama depuis l’œuf est ahurissant et malsain à la fois. Nous avons une super vue sur la ville de Medellin, mais nous sommes juste au-dessus de la misère totale. Selon Marie, 60% des colombiens de Medellin sont pauvres, 30% appartiennent à la classe moyenne et les 10% restant sont riches. Malgré cela, toujours d’après Marie, les colombiens ont une mémoire sélective et ne retiennent que les bons moments de vie. Ils prennent, d’ailleurs, le maximum de moments de joie possible.
Pour synthétiser, les colombiens sont capables du pire, comme du meilleur. Ils estiment avoir le droit de faire toutes les conneries, saloperies imaginables du moment qu’ils vont à la messe racheter leurs péchés…
Nous allons ensuite dans le quartier « Comuna 13 ». L’une des favelas à l’ouest de la ville. Une partie de l’espace a été réaménagé. Escalators et quelques commerces. Nous sommes donc dans le cœur d’une favelas sans danger. Incroyable non ? Street art à gogo et habitations de fortunes, mais propres. L’ambiance est tout de même particulière. Nous rencontrons 3 français sur place. Ils bénéficient d’un espace sur un mur et réalisent 3 peintures. Nous restons quelques instants à les observer.
Nous prenons ensuite un taxi pour retrouver notre hôtel, récupérer nos sacs et partir au terminal nord direction Santa Marta à 18h. Avant cela, nous rediscutons avec la réception pour essayer de se faire rembourser… Elles sont désolées, mais le boss ne veut pas nous rembourser. Pas grave, nous les avons prévenus, nous allons contacter Booking.com et faire notre maximum pour casser leur partenariat ! Pour la petite histoire, nous nous sommes faits rembourser l’intégralité des deux nuits ! (#lesticswinners)
Nous vous laissons, nous montons dans le bus. 15 heures de route nous attendent…
Le 20/07 – Découverte de Santa Marta
Nous arrivons à 10h à Santa Marta. Dans un premier temps nous prenons un taxi et récupérons notre chambre. Le chauffeur a un incroyable talent, il pète de la bouche ! Nous ne savons pas s’il le fait exprès ou si c’est un toc, mais il fait des bruits de pet avec sa bouche. (#incroyabletalent)
Beaucoup de français logent ici. L’espace commun est propre et dispose d’une terrasse.
Nous allons ensuite dans le centre de la ville pour déjeuner et visiter.
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Plaza de la catedral Basilica
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Eglise San Francisco
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Parque de los novios et Palacio des justicia
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Parque Simon Bolivar
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Playa del centro. Dégueulasse à souhait.
C’est la fête de l'indépendance en Colombie aujourd’hui. Les colombiens pavoisent les drapeaux dans la rue. Le 20 juillet 1810, un groupe d'indépendantistes, mené par Simón Bolívar et Francisco de Paula Santander, renverse le vice-roi Antonio Amar y Borbon (représentant de l’Espagne), et prend le pouvoir à Bogotá. L'indépendance et la République fédérale de la Grande Colombie ne fut cependant reconnue que le 7 août 1819.
D’ailleurs dans chaque ville, village, nous retrouvons une place, un parc Bolivar. Santa Marta n’y échappe pas.
Malgré les quelques rues colorées dans son jus, Santa Marta se transforme en station balnéaire sans grand intérêt. La plage centrale n’a aucun charme. Et comme nous l’avons expliqué hier, la ville représente bien la Colombie… Un côté pire et un côté meilleur.
Nous rentrons vers 15h, car même si le soleil est caché par les nuages, la chaleur est étouffante, épuisante. Nous prenons le temps d’écrire, de nous doucher, de prendre le temps tout simplement.
Le 21/07 – Le parc national naturel Tayrona
Réveil à 6h30, nous allons jusqu’au terminal des « colectivos » qui emmènent au parc tous les quarts d’heures. Nous prenons celui de 7h15. « Colectivo » est le nom des bus de ville en Colombie.
Nous arrivons à l’entrée du parc 1h plus tard. Il nous faudra ensuite acheter nos billets. Une vraie mission, car l’organisation colombienne n’est pas fluide à 100%. Nous perdons facilement 30 minutes et pourtant nous ne sommes pas nombreux à attendre et les 6 caisses sont ouvertes ! Autre point agaçant, le fait de repayer une navette pour faire 4 kilomètres après avoir passé la barrière du parc ! Nous venons de payer 48500 pesos chacun et on nous demande de repayer 3000 pesos par personne pour la navette ! Un peu abusé. Bon de toute façon, nous n’avons pas trop le choix… Il pleut !
Vous nous croyez ou pas, le temps de faire la route, la pluie cesse. Les nuages sont toujours là mais nous ferons la marche au sec. Nous marchons 5h aller-retour dans le parc. Les points d’intérêts sur cette partie du parc :
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Cañaveral
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Après Cañaveral, un belvère et la plage de Punta Luna. Interdite à la baignade car de nombreux morts.
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Arrecifes
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Plage de Punta las Gaviotas
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La fameuse Piscina, qui, entre nous, n’est pas incroyable, mais a l’avantage d’être protégée par la barrière de corail.
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Cabo San Juan del Guia Cape. Camping et plage. La plage est très fréquentée, mais assez grande. Il n’y a donc pas de problème pour s’installer
Les colombiennes ont à peu près le même style à la plage qu’à la ville. Couleurs flashy, strings et impeccablement épilée… belle ou moins belle. En d’autres thermes « chic et sport ».
Nous avons bien fait de ne pas dormir dans le parc, parce qu’au vu des placards sur les jambes des touristes… Cela fait même peur à ce stade ! Le parc est infesté de moustiques.
Nous prenons en photo un « tutumo », fruit tropical en forme de citrouille. Il est généralement utilisé pour faire des vases ou d’autres contenants.
Nous retournons au bus à 16h20, à pied cette fois. Il nous attendait presque. Nous montons et partons. Nous sommes dans le centre de Santa Marta à 17h20. Nous avons peu déjeuné et mourrons de fin, nous nous arrêtons donc dans une boulangerie. Nous goutons plusieurs sortes de produits salés et sucrés, mais il n’y a rien à faire, le meilleur c’est le « Pan Hawaiano » ! Belle découverte ! Trop bon et pourtant nous ne sommes pas trop fan du mélange ananas, jambon, fromage… Nous goutons également le soda local (de Medellin) : le « Postobon ». Hyper sucré et chimique. Pas à notre goût. Les colombiens mangent très gras, salé, souvent à base de fromage et boivent très sucré ! L’influence étatsuniennes ?
Nous sommes de retour à l’hôtel en début de soirée vers 18h30. Une bonne douche s’impose, entre le soleil, le sel, la transpiration, la crème solaire et l’anti-moustique… la peau ne respire plus !
Le 22/07 – Arrivée à Carthagène
Nous profitons du petit-déjeuner à 9h30 et partons ensuite pour le terminal de bus. Nous partons à 11h pour Carthagène avec une compagnie économique, mais compliquée dans l’organisation. Nous changeons de bus à mi-chemin. Et évidemment, le chauffeur du deuxième bus nous demande de repayer le trajet… Nous arriverons à lui faire comprendre que nous avons payé l’entièreté du trajet à Santa Marta.
Nous arrivons à 17h à Carthagène des Indes. Nous prenons possession de notre chambre à 17h30. Nous sommes un peu excentrés de la ville, dans la zone portuaire… Mais l’établissement est l’un des moins chers et est propre. Nous attendons la surprise. Il y a toujours une surprise. Et puis nous ne sommes qu’à 2 kilomètres à pied du centre historique.
Nous marchons dans le quartier afin de trouvé de quoi nous sustenter. Nous trouvons une boulangerie. Ce soir ce sera, pour changer, croissant au fromage et pan hawaiano.
Un peu d’histoire. Carthagène, de son vrai nom Carthagène des Indes, puisque Christophe Colomb pensait avoir découvert les Indes, a été fondée en 1533 par Pedro de Heredia et est la capitale de la province Bolivar aujourd’hui. Pendant près de trois siècles, elle fut un bastion de l’Espagne en Amérique du sud et eut un rôle clé dans l’administration et l’expansion de l’empire espagnol. Elle fut aussi un important centre de traite des esclaves et de transit de l’or issu des pillages. A partir de 1550, la ville devient un grand port de l’empire colonial. Elle est, de part sa position géographique (mer des caraïbes, passerelle avec toute l’Amérique centrale et du sud) très riche et attire toutes les convoitises.
Carthagène compte près d’1 million d’habitants aujourd’hui. La ville de Carthagène des Indes et sa forteresse sont classées au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO.
Sources : wikipédia est ton ami.
A savoir Carthagène aujourd’hui se compose de 3 parties :
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Le port
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La nouvelle ville, très américaine. Grandes tours
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La ville historique. Magnifiques couleurs.
Mieux vaut trouver un logement dans le centre historique.
Le 23/07 – Jour 2 à Carthagène des Indes et 8 mois de voyage !
Il fait très chaud à Carthagène et nous nous faisons attaquer par les moustiques. Malgré cela nous passons une très bonne nuit. Pas de surprise dans l’établissement. L’équipe est vraiment charmante. Nous prenons notre petit-déjeuner et appelons la famille de Guillaume. Il ne manque que Anaëlle.
Début de la marche intensive, 11h. 8h de marche sous un soleil de plomb, soit 13 kilomètres au total dans la ville. La journée a été riche en découverte.
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Los Zapatos viejos. Sculpture. Pour y arriver nous sommes passés par des rues qui ne nous inspirées pas trop confiance, mais rien à déplorer.
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Castillo San Felipe de Barajas. Nous faisons le tour, mais ne faisons pas la visite.
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Statue de l’India Catalina (1495-1529). Catalina est la fille du chef de la tribu caribe des Mokana, ethnie calamari. Elle est capturée en 1509, à 14 ans, par le conquistador Diego de Nicuesa. Catalina est conduite à Saint-Domingue où elle sera élevée à l’espagnole et convertie au christianisme. Elle sera plus tard utilisée, en 1528, par Pedro de Heredia en tant qu’interprète et intermédiaire pacificateur pour la colonisation de Carthagène. Personnage historique de Colombie. Cas similaire à La Malinche au Mexique.
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Fortifications. Nous marchons sur les fortifications de la vieille ville et atteignons la « Baluarte de Santa Catalina », la plage et « Las Bovedas ». Las Bovedas est un grand bâtiment aux larges arches où sont regroupés de nombreux commerces. Certaines boutiques proposent de magnifiques masques d’animaux (taureau, tigre, zèbre, gazelle) du carnaval de Baranquilla.
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Iglesia de Santo Toribio et le square José Fernandez de Madrid où se trouve l’alliance française.
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Plaza Santo Domingo
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La Catedral de Cartagena, la plaza de la Proclamacion, el gobernacion de Bolivar, le square Simon Bolivar et le Palacio de la Inquision.
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Plaza de la Aduana, Torre del Reloj et la plazade los coches.
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Iglesia de San Pedro Claver (selfie du jour).
La vieille ville regorge de rues colorées, de bâtiments anciens très bien entretenus. Nous en profitons pour gouter au musée du chocolat… dégustation gratuite et prendre un verre au « café Ficci ».
Nous rentrons à pied depuis le centre historique. Sur le chemin, nous nous arrêtons pour diner, comme hier, mais changeons de menu. Pizza pour Mathilde et Arepa au poulet pour Guillaume.
Le 24/07 – Jour 3 à Carthagène des Indes
Encore une journée caliente ! Avant de partir, nous passons un appel à la famille de Mathilde. Il ne manque que Constance. Puis sur le chemin, nous nous arrêtons chez le coiffeur pour Guillaume. La barbe OK mais les cheveux longs, il n’en peut plus. Nous sommes passés proches de la coupe colombienne (mulet)…
Nous arrivons dans le centre de la vieille ville vers 12h30 et faisons les points d’intérêts qu’ils nous restent à faire :
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Monasterio de la Popa. Impossible d’y aller. Il y a eu un effondrement ces derniers jours…
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Le tour des fortifications partie 2. Nous faisons la partie non réalisée hier.
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Plaza de Santa Teresa.
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Plaza de San Diego
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Alliance Française pour dire bonjour.
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Parque Centerino en face de la marina. La jonction des deux parties de ville.
Entre temps, nous retournons à Las Bovedas, pour retrouver la boutique de la veille afin d’acheter le sac colombien : Mochila Wayuu. Pourquoi ce nom ? Parce que la tribu d’origine colombienne du nord (caraïbe) qui tisse à la main ces magnifiques sacs s’appelle la tribu des Wayuu… Pas compliqué. Fin de l’aparté. L’aimable Monsieur rencontré hier n’est pas là. C’est une femme sans charme et sans envie qui nous accueille. Elle vient de casser une vente. Nous n’achèterons rien à cette dame !
Nous déambulons dans les rues de la ville qui reprend vie à partir de 16h.
Dans les vitrines, même les mannequins ont des proportions colombiennes…
C’est notre dernière journée à Carthagène des Indes et en Colombie. Nous partons demain pour Bogota, puis pour le Pérou dans l’après-midi. C’était une belle entrée en matière pour découvrir les couleurs et l’ambiance de l’Amérique du Sud. Les colombiens sont très agréables. Certains quartiers sont évidemment très touchés par la pauvreté et il ne fait pas bon de s’y promener tard le soir. Fait marquant, les colombiens sont complètement fans du tour de France. 7 coureurs du Tour sont colombiens. Ils sont encore plus dingues, que le deuxième du Tour de France 2017 est colombien : Uran.
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